21 Savage fait plus de recettes sur ses ventes d’albums grâce à ses masters

Après Yo Gotti, Jay-Z et Russ, c’est au tour de 21 Savage d’entrer dans le club d’élite des rappeurs possédant leurs propres masters. Cet avantage de taille permet à l’artiste de profiter de ces ventes d’albums. 

Les ventes d’albums rapportent plus que les tournées

C’est lors de son apparition récente sur le podcast Million Dollaz Worth Of Game de Wallo et sur Gillie Da King que 21 Savage est revenu l’avantage de posséder ses propres masters. Le rappeur de Slaughter Gang a expliqué que les ventes d’albums lui rapportaient plus d’argent que les tournées. 

Pour un artiste, posséder ses propres masters lui permet d’avoir le contrôle sur la diffusion de sa musique, que ce soit au cinéma, à la télévision ou encore dans les publicités. Ce contrôle lui permet de récolter tous les bénéfices financiers qui découlent de la diffusion. 

Des masters qu’il possède grâce à un accord avec son label

La plupart du temps, ce sont les maisons de disques qui détiennent la propriété des masters des artistes qu’elles produisent. Pendant l’émission, 21 Savage a révélé qu’avant la signature du premier contrat avec son label actuel, son album était disque de platine. Grâce à l’accord conclu, la répartition de la propriété des masters est faite à 70/30, lui étant détenteur des 70 % et 30 % revenant à la maison de disque. 

En janvier 2017, 21 Savage a signé un accord 70/30 avec Epic Records qui lui accordait la propriété de ses principaux enregistrements à 100 %. Depuis, l’artiste a, à son actif, 4 projets d’envergures lancés sous le même label comme les albums « Issa », « I Am > I Was » et le dernier, Savage Mode II sorti en 2020 en collaboration avec Metro Boomin qui a occupé la première position du Billboard 200. 

21 Savage a appris des erreurs des autres MC de l’industrie

21 Savage a poursuivi en expliquant que contrairement à lui, les revenus de nombreux rappeurs dépendaient des tournées. S’il a pu éviter les pièges de l’industrie de la musique et en profiter de manière intelligente, c’est grâce à l’expérience d’autres rappeurs. 

Il a déclaré : « Nous avons appris de tous les OG qui ont merdé, qui ne le font pas de la bonne manière. C’était [toute mon équipe] qui voyait de la merde, qui regardait des interviews, qui regardait des négros dire qu’ils ne pouvaient pas avoir leur musique dans ce film parce que quelqu’un d’autre l’avait fait. »

« J’ai côtoyé d’autres rappeurs et nous étions au même endroit au même moment et ils ont sauté le pas et ont signé un contrat de 200 000 dollars, parce qu’ils n’avaient pas assez d’influence. J’ai attendu d’avoir assez d’influence pour aller là-bas et dire : « Ay, je veux tant d’argent pour cet album, je vous en donne tant et je garde tout ça. »

1 milliard de dollars pour vendre ses masters

Dans la suite de l’interview, Gilli Da King a demandé à 21 Savage s’il prévoyait de céder ses masters à l’avenir, sa réponse a été celle-ci : « Je ne sais pas. J’ai l’impression que c’est de la merde que tu transmets depuis des générations de type merde. Mais encore une fois, si quelqu’un vient et dit : « Ay Savage, j’ai un milliard pour vos maîtres », ce gars est parti. »

Sidoine
Sidoine
Journaliste et traducteur EN-FR, je suis passionné d'Internet, de technologies, de crypto-monnaies et de musique, le Rap tout particulièrement. Je suis tombé dans le chaudron de MC Solaar lorsqu'avec l'aide du druide Jimmy Jay, il préparait l'album Qui sème le vent récolte le tempo.

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