6ix9ine vengé : son kidnappeur n’est pas au bout de ses peines

Vous vous souvenez certainement du kidnapping de Tekashi en 2018. L’auteur du forfait qui avait fini par être appréhendé est de toute évidence un malfaiteur confirmé, à telle enseigne que même un passage en centre pénitentiaire n’effraie pas. Il a été inculpé dernièrement pour réseau de contrebande en prison.

Des accusations graves et des circonstances aggravantes

Il semble que le ciel s’acharne contre le ravisseur de l’ex-prisonnier Tekashi en dévoilant tous ses délits. En effet, cet individu a été inculpé pour des chefs d’accusation de contrebande, des actes qu’il avait posés pendant qu’il était en prison. Quelques mois seulement après sa libération, Anthony Harv Ellison, celui qui n’est nul autre que la tête pensante de l’enlèvement de 6ix9ine retourne déjà en cellule. Les faits lui ont été reprochés hier 4 novembre à New York.

C’est pendant qu’il était derrière les barreaux de la prison du Metropolitan Correctional Center, que Anthony y introduisait illicitement et secrètement des substances contrôlées. Il commercialisait également de l’alcool, des téléphones portables et de la cigarette. Il s’était érigé en « dealer » à l’intérieur même de la maison d’arrêt et y faisait circuler de nombreux autres articles dont nous n’avons pas idée. Cette activité a été continue d’octobre 2019 à janvier 2021. Selon les autorités, le contrebandier avait des complices dans les rangs des forces de l’ordre de l’établissement pénitencier.

Des garants de l’ordre et de la sécurité mêlés à la sale affaire

Ellison et ses complices de contrebandes ont obtenu de l’assistance dans l’exécution de leur sale besogne. Ce coup de main provenait d’employés de l’établissement et de travailleurs du Bureau des prisons. Parmi eux figure une employée du Metropolitan Correctional Center nommée Sharon Griffith-McKnight qui travaillait comme secrétaire dans l’établissement. Elle aurait fait parvenir une correspondance à un juge de New York pour lui présenter le prétendu bon comportement d’Anthony Ellison.

La lettre le décrivait comme un « détenu modèle » qui montrait un changement positif de caractère dans l’espérance d’une réduction de sa peine. Une certaine Perry Joyner, qui travaille également dans le centre correctionnel aurait proféré des menaces et posé des actes d’intimidations envers des témoins des crimes.

Le directeur adjoint du FBI s’exprime

Le responsable du bureau fédéral des investigations Michael J. Driscoll s’est exprimé sur la gravité de ces actions. Il a également exprimé son indignation à propos du comportement flagrant de ceux qui sont censés représenter la loi en jouant leur rôle correctement.

« Les agents fédéraux chargés de l’application des lois prêtent serment de défendre les lois des États-Unis et de protéger leurs citoyens. », a-t-il-déclaré. « Nous alléguons que les gardiens que nous avons arrêtés aujourd’hui ont agi comme rien de plus que les criminels dont ils avaient la charge et ont aidé les délinquants incarcérés à commettre d’autres crimes. Notre groupe de travail conjoint FBI/NYPD sur les crimes violents travaille avec nos partenaires pour éradiquer la corruption que nous avons découverte ; ils trouveront tous ceux qui doivent être tenus responsables de leur mépris flagrant de la loi ».

De tels actes de la part de représentants de la loi sont plus que honteux. Ils risquent de subir tout le poids des textes juridiques pour leur sanction, car leur cas doit servir de leçon aux autres qui voudront tenter l’expérience.

Ambro Ola
Ambro Ola
Titulaire d’un diplôme en linguistique anglaise, je suis web rédacteur, content-manager. Je nourris une passion toute particulière pour l’art_ la poésie et la musique en l’occurrence. Bercé dès le jeune âge par les vers renversants des légendes du hip-hop tels que Eminem et Youssoupha, j’ai nourri très vite et mûri en grandissant, une forte affection pour le rap, la parole vivante, qui sait se faire tendre, instructive ou agressive. Retrouvez moi sur Twitter ou Linkedin !

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