P Franck Williams, producteur de Hip Hop Homicides révèles difficultés rencontrées lors de l’enquête sur le meurtre de Pop Smoke

P Franck William a vécu un calvaire pour réaliser la série Hip Hop Homicides. Il lève un coin de voile sur le chemin de croix qu’il a vécu.

P Franck William est une mémoire vivante de la culture hip hop. Il a traversé des âges et est témoin de 3 décennies d’histoire sur cette musique urbaine. C’est donc à juste titre qu’il s’est vu confier le rôle de réalisateur pour la série « hip-hop Homicides. Il s’agit d’une émission télévisée qui se veut explorer les contours de meurtres de quelques rappeurs morts à la suite d’acte perpétré.

Pour le faire, William a travaillé avec 50 Cent et Mona-Scott Young. Dans un entretien, le réalisateur a parlé de ce travail d’équipe.

L’origine de cette émission

William se souvient bien de la manière dont est née l’idée de réaliser un tel programme. « [Hip-Hop Homicides] est venu d’un lieu organique de préoccupation des années 50 concernant la culture et, évidemment, le climat », a-t-il déclaré pour commencer. « Je pense que cela a fini par être plus opportun que nous ne le pensions. »

L’opportunisme de cette émission n’est plus à démontrer. Le programme s’est déjà penché sur les cas de King Von et de Pop Smoke, toujours non résolu.

La peur de représailles

Pour avoir faire parler Amelia Rose, Williams a fait fort et il revient sur quelques détails importants. « C’était des troubles politiques en Russie, alors elle a pu aller à Paris et le faire », a expliqué Williams. « Elle pensait que les gens allaient exercer des représailles. Elle accusait Mike Dee de quelque chose d’assez grave dans une situation où Internet l’avait déjà fait. Donc, c’était un toucher très sensible et aller. »

C’est justement la peur de représailles qui anime de nombreuses personnes. Williams l’a confié au cours de l’interview avec HNHH. « Le plus gros obstacle était toujours le même : pas de mouchardage. Les gens ne veulent pas parler de ces choses. Les gens ont peur. Les gens ont peur des représailles. Les gens se méfient des forces de l’ordre et des médias en général. Cela n’a donc pas changé. »

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Sidoine
Sidoine
Journaliste et traducteur EN-FR, je suis passionné d'Internet, de technologies, de crypto-monnaies et de musique, le Rap tout particulièrement. Je suis tombé dans le chaudron de MC Solaar lorsqu'avec l'aide du druide Jimmy Jay, il préparait l'album Qui sème le vent récolte le tempo.

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