Alors qu’elle a posé un lapin à tous ceux qui espéraient la revoir au festival de Cannes à l’occasion de la projection de l’avant-première de son film, Diam’s est finalement sortie de son mutisme ce jeudi 26 mai après 7 ans d’absence dans les médias. L’ex-rappeuse a accordé une interview à Augustin Trappenard, pour évoquer son projet qui fait l’actualité.
Une première interview depuis 7 ans
Très rare dans les médias, Diam’s a tout de même accordé une interview au média en ligne « Brut », partenaire et producteur officiel de son film Salam qui sera également diffusé dans les salles de cinéma les 1er et 2 juillet prochains. Ainsi, les fans de l’ex-rappeuse ont été ravis de revoir la daronne du rap devant les caméras après l’ultime interview donnée à Thierry Demaizière pour Sept à Huit sur TF1 depuis 2005. Lors de ce long entretien que beaucoup de fans attendaient sans doute impatiemment, Mélanie a évoqué son nouveau projet, tout en mettant l’accent sur certains moments forts du documentaire.
« Normalement, je suis morte »
« Je ne renie pas mon passé, car c’est ce qui fait ce que je suis maintenant… Mais c’est clair que je suis une miraculée… » a-t-elle répliqué à Augustin Trappenard qui lui demande si elle est « une survivante ». Si Mélanie ne renie pas les évènements qui ont contribué à sa carrière, elle confirme que c’est la diffusion de la photo volée, alors qu’elle sortait d’une mosquée avec son voile qui a brisé l’amour qu’il y avait entre elle et son public. « C’est vraiment ça qui m’a fait mal » !
Rappelant qu’elle avait traversé également des périodes difficiles, notamment les moments de trouble, entre tentatives de suicide et hospitalisation dans des services de psychiatrie, Diam’s a confirmé que ces problèmes psychologiques l’ont également obligé à mettre un terme à sa carrière. Pour expliquer ce moment d’instabilité, l’ex-rappeuse déclare : « Il me manquait cette sérénité, cette paix intérieure… », D’autant que selon elle : « La réussite-là devient parfois une prison… la réussite devient une spirale destructrice… ».
En se focalisant sur ce constat, la grand-mère du rap a poursuivi : « Moi, normalement, je suis morte. Si j’étais restée comme ça à cette époque… Quand je raconte que j’ai voulu mettre fin à mes jours, c’est ce que j’ai voulu faire […] À ce moment-là de ma vie, je me dis que ma mort est préférable à ce que je vis… » Et même si Mélanie ne renie pas sa carrière, elle précise qu’elle déconseillera à sa fille de faire de la musique.