Affaire de viol impliquant Lil Mosey : le rappeur ne peut faire prévaloir l’acte sexuel consenti pour se défendre

Faire prévaloir un premier acte sexuel entre la présumée victime et lui pour prouver qu’il ne l’a pas violée pour le second acte est l’une des options qu’envisage la défense de Lil Mosey. Le juge s’oppose désormais à cette possibilité. Le rappeur qui aura 22 ans dans quelques jours voit donc les armes dont il dispose se réduire dans ce dossier qui lui faire encourir une condamnation pour des années de prison.

Que s’est-il passé ce jour de janvier 2020 entre Lil Mosey et la plaignante ? C’est ce que tente d’élucider la justice dans l’État de Washington. Le rappeur a été inculpé en avril 2020 pour viol au deuxième degré. La justice venait d’être saisi par une plainte. La présumée victime déclarait que Lil Mosey avait eu un rapport sexuel avec elle alors qu’elle était évanouie sous l’effet d’alcool et donc qu’elle n’avait pas donné son consentement pour l’acte. Si Lil Mosey ne conteste pas avoir eu des rapports sexuels avec la plaignante, il réfute cependant tout viol et explique que ce n’était pas le premier rapport qu’il avait eu avec elle.

Les faits racontés par Lil Mosey

Dans des documents consultés par TMZ, l’auteur de “Noticed” est remonté jusqu’à sa rencontre avec la plaignante. Tout est parti d’un de ses concerts après lequel il a rencontré la jeune femme. Les choses sont allées loin et les deux auraient eu des rapports sexuels consentis. La plaignante, elle, ne reconnaît qu’un seul rapport sexuel consenti avec Lil Mosey dans la période qu’elle évoque. Un premier qui s’est tenu dans la voiture pour lequel elle était consentante. Quant au second, elle déclare être en état d’ivresse au moment de l’acte et ne possédait donc pas toutes ses facultés pour donner un consentement.

Lil Mosey plaide non coupable, sa stratégie de défense handicapée

Sur le nombre de rapports tenus pendant la période évoquée, Lil Mosey et la présumée victime sont d’accord. C’est sur le caractère consensuel ou non du second que l’épée de Damoclès plane sur la tête du jeune rappeur. Pour lui et sa défense, on ne peut se laisser aller à un premier rapport sexuel et prétendre qu’on était ivre pour un second qui a suivi au même moment et dire donc qu’on a été violée.

Une question de logique dans le raisonnement qui a amené l’accusé a plaidé non coupable. Mais les procureurs ne le concèdent pas. Malheureusement pour Lil Mosey, le juge dans le dossier est de l’avis des procureurs au point de s’opposer à ce que la défense du rappeur allègue le premier consentement pour justifier la légalité du second rapport sexuel.

Une seule possibilité pour évoquer le premier rapport consentant

Revenir sur les conditions dans lesquelles Lil Mosey et la présumée victime sont allés à l’acte sexuel pour la première fois dans la période évoquée n’est pas strictement interdit par le juge du dossier. Il va falloir que la défense donne des explications sur la présence de l’ADN de Lil Mosey sur la présumée victime. La possibilité est donc donnée aux avocats de l’accusé de revenir sur les événements de la journée qui ont conduit les deux l’un dans les bras de l’autre. Un dossier qui reste donc entier et dont l’issue est très attendue.

Sidoine
Sidoine
Journaliste et traducteur EN-FR, je suis passionné d'Internet, de technologies, de crypto-monnaies et de musique, le Rap tout particulièrement. Je suis tombé dans le chaudron de MC Solaar lorsqu'avec l'aide du druide Jimmy Jay, il préparait l'album Qui sème le vent récolte le tempo.

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