Birdman : sa vie, son parcours et ses plus grands succès

Compositeur, chanteur, producteur et homme d’affaires, Bryan William aka Birdman a démarré sa carrière musicale en collaboration avec de nombreuses figures emblématiques du rap américain. Cependant avant cela, le passionné de la production fonde avec son frère Ronald le label Cash Money Records en 1991. C’est en l’occurrence ce qui a été à la source de sa fortune estimée à 160 millions dollars par Forbes en 2014.

Un début marqué par des collaborations

Né le 15 février 1969 en Nouvelle-Orléans, en Lousiane, Birdman a été surnommé « Baby » au début de sa carrière par ses amis. Pendant ce temps, il prend le surnom B-32 (Baby with the 32 Golds) et sort un opus I need a bag of dope en 1993.

Quatre ans plus tard, le leader du Label Cash Money Records se joint à Mannie Fresh pour fonder le groupe Big Tymers. Cette collaboration coïncide avec la naissance de son fils Bryan William Jr. L’année suivante (1998), le duo se lance dans l’univers du rap avec son premier opus, intitulé « How ya luv that ? ».

En effet, cette sortie a été chaleureusement accueillie par le public, ce qui va motiver le couple à pondre d’autres albums. Il s’agit notamment de I got that work (2000) et Hood Rich (2002) qui contiennent des titres nommés au Grammy.

Malheureusement, le duo Big Tymers se disloque en 2004 après la publication d’un paquet de hits et le rappeur de Lousiane change de nom d’artiste. Il passe de Baby pour Birdman.

Birdman noue de nouvelles relations

Après la séparation du groupe Big Tymers, Birdman n’a pas tardé à retrouver d’autres rappeurs pour ses projets. Très tôt, il découvre Lil Wayne avec qui il publie un album intitulé « Like Father, Like Son » certifié disque d’or. En 2007, l’artiste dévoile un autre opus « 5* Stunna » où de nombreuses références du rap américain sont apparues.

On le découvre avec son protégé Lil Wayne dans le premier single Pop Bottles qui a connu un véritable succès. En ce qui concerne le deuxième, le troisième et le quatrième single, les rappeurs comme Young Jeezy, Drake, Rick Ross sont apparus en plus de Baby D. Au cours de cette même année, le leader du Label Cash Money Records se fait appréhender et condamner pour possession de la marijuana. Heureusement, il se tire d’affaire contre une amende de 1500 dollars.

Deux ans plus tard (2009), il revient au-devant de la scène avec « Piceless », un nouvel opus de plus de 5 morceaux co produit avec Lil Tunechi. Par ailleurs, le mentor de Lil Wayne a également eu des featurings avec d’autres tenants du rap game. Entre autres, on peut citer DJ Khaled, Jadakiss, T-Pain, Hurricane Chris ou Jim Jones. Même si ces collaborations n’ont pas pu durer dans le temps comme celle avec son protégé, Birdman en a pu tirer le meilleur profit.

Pour finir, comme si Lil Wayne était son fils spirituel, il promet cette année l’inviter sur un nouveau hit avant sa retraite. Dans ce registre, Baby a dévoilé son nouveau titre « Stunnaman » où il a fait un véritable carton avec l’homme qu’il considère comme son fils.

L’artiste s’est plus illustré avec son label Cash Money Records

Cash Money Records est reconnu comme étant un investissement à grand succès commercial de l’artiste. En effet, le nombre d’albums qu’il fait couler est estimé à plus de 50 millions exemplaires avec un revenu annuel dépassant $100 millions.

Avec de tels accomplissements, le mogul du label possède à son actif une copropriété d’une valeur de $30 millions à Miami. De même, Birdman dispose d’une Bughatti Veyron de $2 millions.

Par-dessus, le producteur américain a à lui seul un des deux exemplaires inédits de la Maybach Exelero. Il se l’est offerte contre une modique somme de $8 millions.Grâce au même label, la star a été sacrée « quatrième rappeur le plus riche du monde » à côté des artistes comme Dr Dre, Jay-Z et Diddy Dirty.

Aujourd’hui, si le patron de Cash Money Records est reconnu dans le rap pour ce qu’il y a apporté, il en est autrement dans le monde des affaires. Sa forte réputation ici fait de lui l’un des hommes les plus avisés du hip-hop.