Cardi B déclare que les rappeurs actuels “doivent arrêter de faire du léger et de fumer de l’herbe”

Dans un Live sur Instagram, Cardi B se permet une diatribe sur l’état actuel de l’industrie du rap américain, qu’elle juge monotone. L’artiste américaine pense que les rappeurs actuels doivent se déployer un peu plus pour servir au public des œuvres percutantes et surtout arrêter de fumer de l’herbe. Néanmoins, elle ne s’est pas résumée à cette suggestion, mais n’a pas manqué également de rappeler que sa musique a manqué au game.

 Cardi B critique le rap game américain plus de 3 ans après la sortie de son dernier album

Plus de 3 ans nous sépare de la sortie du dernier album studio “Invasion of Privacy” de Cardi B. Le projet qui a remporté le Grammy 2019 de l’album rap de l’année n’a malheureusement laissé place à aucun autre opus de la célèbre rappeuse. Depuis cette année, elle n’a gratifié le public que d’un ou deux singles par an. Lesquelles ont tout de même eu le mérite de se rapprocher du sommet Billboard Hot 100.

Cependant, alors que ses sorties sont moins fréquentes, elle est convaincue que l’industrie manque de sa hargne. En effet, dans un Live Instagram diffusé, il y a quelques heures, la rappeuse née à New-York a lancé des critiques amères à l’encontre du nombre considérable de rappeurs qui se logent à la même enseigne, en s’adonnant avec persistance à la consommation de la drogue. Selon elle, le rap que produisent ces derniers souffre d’une certaine monotonie et sa musique orientée club pourrait être ce qui manque en ce moment à l’industrie pour qu’elle retrouve ses marques honorables.

Je sais ce qui manque aux Negros dans le club. Moi ! Ils me manquent, ils manquent ma musique“, a-t-elle déclaré. “Et maintenant que je suis dans le game et tout et que je vois tous ces muthaf ** kas sur Twitter comme, ‘Tu as besoin d’avoir du rap, tu as besoin d’avoir des bars, tu as besoin d’avoir ça…’ Je veux faire de la musique pour monter le bordel, parce que quand je vais au club, c’est ce que les négros veulent entendre.

Plus loin, bien qu’elle n’ait pas pointé du doigt un rappeur en particulier, Cardi B a expliqué que la communauté des nouveaux rappeurs américains célèbres en général sont essentiellement des toxicomanes déprimés.

J’ai l’impression que nous entendons la même chanson encore et encore“, a-t-elle déclaré. “Ces rappeurs de nos jours, ils veulent tous mourir. Ils veulent tous mourir. Tous ces négros doivent arrêter de fumer de l’herbe maigre. Vous savez, c’est le truc avec ces rappeurs, non? Ils ont de l’argent et ils commencent à acheter trop de putain de weed… et ils font cette merde lente.” À l’évidence, ce sont des déclarations qui auront eu le mérite de faire bouger la toile.

La rappeuse fait des reprécisions sur ces déclarations après avoir reçu un contrecoup sur la toile

Suite à ces déclarations, Cardi B a reçu un contrecoup de la part des fans de hip-hop sur Twitter. Il y eut en effet une vague de réactions négatives auxquelles elle a toutefois tenu à répondre.

 L’artiste a précisé qu’il y a bien évidemment de nombreux artistes qui peuvent atteindre le meilleur même en faisant de la musique orientée club et qu’il y a une place honorable pour ce genre de rap s’il est fait de manière correcte.

Je veux juste un équilibre. Désolé, si j’ai soulevé que les choses ne vont pas bien. J’aime juste la musique qui tombe fort et qui fait tourner le club comme des rêves et un cauchemar … Un équilibre parfait entre rap et tour. “

S’il est évident que les déclarations de la rappeuse n’engage qu’elle seule, il n’en demeure moins que le grand public aura tout le plaisir de bouger à nouveau sur ses bangers de club dès que possible.

Pour l’heure, nous vous proposons un visuel réalisé sur toute sa diatribe sur Instagram. Vous pouvez en prendre connaissance et nous faire part de votre point de vue sur sa vision du rap d’aujourd’hui.

Ambro Ola
Ambro Ola
Titulaire d’un diplôme en linguistique anglaise, je suis web rédacteur, content-manager. Je nourris une passion toute particulière pour l’art_ la poésie et la musique en l’occurrence. Bercé dès le jeune âge par les vers renversants des légendes du hip-hop tels que Eminem et Youssoupha, j’ai nourri très vite et mûri en grandissant, une forte affection pour le rap, la parole vivante, qui sait se faire tendre, instructive ou agressive. Retrouvez moi sur Twitter ou Linkedin !

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