Le clash légendaire entre Drake et Kendrick Lamar, incarné par le brûlant diss track “Not Like Us”, franchit un nouveau cap. Après avoir suscité une première vague de polémique judiciaire, le rappeur canadien relance les hostilités en déposant une seconde plainte pour diffamation. Une démarche inédite qui pourrait redéfinir les limites des rivalités dans l’industrie du rap.
Une procédure judiciaire qui surprend tout le monde
Alors que les morceaux dissidents sont toujours depuis le terrain de bataille privilégié des rivalités dans le rap, Drake vient bousculer les codes. Sa première plainte, déposée en 2024, avait déjà soulevé des interrogatoires, mais cette fois, il va encore plus loin. Selon les documents soumis à la Cour Suprême du Texas, il accuse Kendrick Lamar et son équipe de l’avoir faussement décrit comme un délinquant sexuel dans “Not Like Us”.
Drake pointe également du doigt Universal Music Group et la webradio iHeartRadio , les accusant de pratiques de payola , une méthode illégale consistant à payer les radios pour promouvoir certains morceaux.
A LIRE AUSSI : Drake adopte un look inédit qui intrigue ses fans
Le clash Drake vs Kendrick : Une guerre de titans
Depuis ses débuts en 2024, cette rivalité a captivé le monde du rap. Kendrick Lamar, avec son style incisif et son héritage issu des rues, a frappé fort avec “Not Like Us”, un morceau acclamé mais controversé. De son côté, Drake, habitué des hits et à l’image lisse, a vu sa popularité vaciller face à ces attaques répétées.
Si les diss tracks sont une pratique courante, porter l’affaire devant les tribunaux est une démarche rare qui divise la communauté rap. Certains y voient un manque de « crédibilité de rue », tandis que d’autres estiment que Drake a le droit de se défendre face à des accusations graves.
Une première dans l’histoire du Rap US ?
Si cette nouvelle procédure à ce sujet, ce serait une première historique : jamais un artiste n’a porté plainte pour diffamation à cause d’un diss track. Mais cette initiative pourrait coûter cher à Drake. Déjà évoqué pour ses annulations de concerts et ses déclarations polémiques, cette nouvelle offensive judiciaire risque de ternir encore plus son image.
La culture rap repose en grande partie sur l’affrontement verbal et la compétition artistique. En cherchant à résoudre ce conflit sur le terrain légal, Drake prend le risque de s’éloigner des codes traditionnels du genre.
Un pari risqué pour Drake
Cette affaire soulève des questions sur l’évolution du rap et ses frontières. Les rivalités doivent-elles rester dans la sphère musicale, ou ont-elles des limites à ne pas franchir ? Pour Drake, l’enjeu est de taille : restaurer son image tout en ne perdant pas son lien avec le public rap.
La décision de la Cour pourrait également ouvrir la voie à une nouvelle ère dans l’industrie musicale, où les affrontements ne se règlent plus uniquement à coups de rimes acérées, mais aussi dans les salles de tribunal.
A LIRE ABSOLUMENT : Drake déclare la guerre à Universal Music