Freeze Corleone a l’art de créer la polémique.
Freeze Corleone fera encore parler de lui ces jours-ci. Le rappeur réputé pour créer la polémique a sorti un single intitulé Amérique du Sud. Le titre est le deuxième extrait de son huitième album Attaque des clones qui sortira le 11 septembre prochain. L’analyse du morceau montre bien que l’artiste est resté égale à lui-même en attaquant à nouveau sur des sujets à polémique. Le morceau que Spotify aurait laissé fuiter est plein de piques à peine voilées. Certaines sont subtiles et pourraient ne pas être vite remarquées. Voici pour vous une sélection d’attaques dans le monde politique, religieux et musical.
Freeze Corleone attaque Jack Lang, Polanski et le monde politique
Freeze Corleone commence en s’attaquant précisément à un président dont le nom a été censuré pour éviter des poursuites. Certains chefs d’État africains ont été également visés même si les noms n’ont pas été cités. « F*ck **** et chaque président africain, grands maîtres maçons ».
Le rappeur parle de la France comme pour laisser des indices pour ceux qui peuvent comprendre. « Demande-toi pourquoi, en France, on protège les violeurs et les pédophiles ».
Un peu plus loin, le rappeur propose une solution draconienne contre Jack Lang et Polanski qu’il qualifie de « Pédocriminels ». Le premier est ancien ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse de France tandis que le second est un acteur, réalisateur franco-polonais. « Faut brûler tous les pédocriminels comme Polanski et Jack Lang », a-t-il rappé.
Skyrock, l’Église catholique et Lomepal dans le viseur de Freeze Corleone ?
Après la page politique, Freeze Corleone vient dans le monde des médias et s’en prend ouvertement à Skyrock en attaquant Laurent Bouneau et Pierre Bellanger qui sont respectivement directeur de la programmation et fondateur de Skyrock. « F*ck Skyrock, f*ck Laurent Bouneau, f*ck Pierre Bellanger/ je roule des shits atomiques ».
Juste dans la rime qui suit, c’est une double attaque que le rappeur fait. Dans un premier temps, il parle de présence de pédophile dans l’industrie musicale sans appeler de nom. Il compare, dans un second temps, cette présence à celle révélée par les scandales de pédophilie qui ont secoué l’Église catholique. « Voilà des pédos dans l’industrie comme dans l’Église catholique/ au mic, j’ai des techniques draconiques », a-t-il dit.
En croisant cette rime avec l’actualité, Freeze ferait peut-être allusion à Lomepal visé par une enquête judiciaire préliminaire ouverte par le parquet de Paris. Cette procédure judiciaire est en lien avec une plainte pour viol déposée contre l’artiste en 2020 par une de ses connaissances.
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Freeze corleone et les discriminations raciales
Dans le refrain de ce morceau, Freeze Corleone présente la police de France d’une manière peu noble. Le rappeur fait subtilement allusion aux récentes scènes de violence et les morts dans l’hexagone. Pour lui, la police est raciste. « J’arrive raciste comme les flics du nord (Han)/ j’arrive raciste comme les flics du sud ».
Il fait également référence au nazisme, de quoi augmenter la polémique antisémite. « Si ça chauffe trop, j’me coffre au bled, comme les nazis en Amérique du Sud (Ah) ».
Pour en rajouter le rappeur a porté dans le clip, le survêtement d’un club de football allemand.
Avec ses piques, Freeze Corleone est assuré de faire parler de lui encore plus à deux semaines de la sortie de son album. Ce titre fait suite à Shavkat, premier extrait du projet attendu pour le 11 septembre.