L’histoire du Street art en toute légèreté

STREET ART

L’arbre du Hip Hop a plusieurs branches à son tronc, celle qui bourgeonne le plus par sa créativité, est celle du Street art.
Un art, écrit par le pinceau de l’imagination, la plus haute en couleur, la plus accessible, car respirant à l’air libre.
Sa toile, sont nos murs, nos bâtiments, nos trottoirs. Une de ses plus grande œuvre, un train, divisé par des wagons, racontant une histoire.
Une œuvre voyageant dans toute la ville, s’offrant à tous les regards.
Le Street art est à la fin des années 1960, à Philadelphie , on pouvais voir quelques tags comme celui de Cool Earl. Mais c’est dans les années 70, que tout prend une autre ampleur, avec ceux de Demetrius, un jeune coursier, qui inscrivit son blaze taki 183, partout où il allait. Ce mouvement se propage très vite à New-York, dans le Bronx, le Queens et Harlem.

image graffiti-taki-183 street art

 

Un art parfois éphémère, tel un papillon mais qui a pour but de rester graver dans nos esprits, se promener avec notre réflexion et crier son désaccord avec le système.
Un art illégal en mal de liberté, un art illégal avec les ailes d’un oiseau en plein vol.

image jayeric street art

 

Tout à commencé par un tag, une signature au marqueur, par un Graffiti aux lettres sophistiquées, avec des ombrages, des couleurs pour devenir aujourd’hui de vraies peintures murales.
Au début, c’était sur un mur, une rame de métro, un wagon, un train et toute sa façade, mais la créativité et la revendication n’ayant pas le vertige, on peux en voir sur les toits et en haut des tours.

image bando graff street artLe but étant d’augmenter la visibilité, plus haut est écrit où dessiné et plus grande est la reconnaissance. En plus de cet appétit pour cette reconnaissance, de cette bouffée d’adrénaline et de ce parfum d’illégalité, il recherche aussi à participer à la mémoire collective.
Après un graffeur, on est passés a des Crews, qui ensemble dépasse leurs limites, outrageant les règles pour délivrer un message, en offrant leurs œuvres.

En 1975, aux États-Unis, le mouvement prend une autre dimension, suite à l’intérêt d’un photographe, Henry Chaflant et Martha Cooper, qui édita le premier livre dédié au Street art « Subway-art ».

image subway art street artLes premières expositions ont également lieu et les premiers à être exposés sont Jean-michel Basquiat avec ses peintures électriques et Keith Haring.

Le Street art arrive en Europe dans les années 80, toujours engagé et contestataire, elle partie à la rencontre de l’Allemagne sur le mur de Berlin. Des graffitis, qui depuis ont été reconnus graffitis historiques.
Deux films verront le jour à la même période « Wild style » et « style war ».

image style war street artimage wild style street artÀ Londres et Bristol tout particulièrement, c’est en 1983, que de nombreuses communautés de graffeurs voient le jour.
L’Espagne fut mordu un peu plus tard, mais on peux y voir les œuvres les plus exubérantes.
En France, c’est aussi dans les années 80, la culture Hip-Hop arrive en France, avec dans ses valises le Graff.

image art-urbain-metros-New-Yorkais-nasty street artAvec l’arrivé du franco-américain , Bando qui a monté un Crew CTK qu’il fusionne en 87 avec DRC , crew entre autre de Joey Starr pour devenir NTM Possee. Ils ont consacrés d’ailleurs un son sur le graff titré « Paris sous les bombes » ainsi que Rocca en 2001, avec le titre « Graffiti ».

image ntm paris sous les bombes street artIl y’a eu aussi entre autre Scipion, qui fut le premier à graffer dans le terrain vague de Stalingrad ou à la Chapelle et Nasty qu’on a tous vu au moins une fois.

image plan de metro nasty street artEn France, comme aux États-Unis, le Street art est reconnu comme vandale pour certains et des œuvres d’art pour d’autres.
Elle inflige une très grosse amende avec le terme « dégradation de bien publique » alors que de l’autre côté, donne des subventions pour que des artistes viennent s’exprimer.
Le Graffiti est entré partout, dans nos rues, passant dans nos galeries, posant dans nos musées, le Centre G. Pompidou, la palissade du Louvre et la Fondation Cartier.
L’été 2015, le Graffiti s’est exposé à l’Institut du Monde Arabe, a travers une exposition sur le Hip-Hop, dirigé par le rappeur du groupe IAM, Akhenaton.

image exposition-hiphop iam street art

Le Street art à connu des évolutions dans ses techniques aussi bien calligraphique que graphique.
Le marqueur à laissé sa place au pinceau, aux bombes de peintures, aidé de pochoir, parfois de stickers.
Les graffeurs sont des archéologues d’endroit à l’abandon, recherchant l’endroit le plus insolite pour écrire, peindre leur coup de sang.

image assassin street art
Le graff, aujourd’hui sont de vrais peintures murales, des fresques, laissant déborder leur imagination, la créativité à travers des personnages , des lieux.
La motivation qui était identitaire dans ses débuts à quelque peu changé avec son évolution.

La Conclusion c est que le Street art n’a pas fini de peindre le monde, toujours contesté mais toujours aussi bien habillé !

Naty
Naty

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