Nicki Minaj serait-elle victime d’un Shadow banning après ses tweets sur le vaccin anti-Covid ?

Dans un direct sur Instagram où la rappeuse entretenait ses fans, elle a souligné être victime d’un Shadow banning sur ses comptes de réseaux sociaux. Si c’est bien le cas, la rappeuse n’a pas manqué de faire le lien avec ses propos sur les vaccins contre le Covid 19.

Tout a commencé le 13 septembre

Nicki est très populaire sur les réseaux sociaux. La célèbre rappeuse compte plus de 160 millions d’abonnés sur Instagram et environ 23 millions sur Tweeter. Très suivie donc, certaines de ses réflexions peuvent impacter un très grand nombre de personnes.

À ce propos, le 13 septembre dernier, la rappeuse postait sur son compte Tweeter “Si je me fais vacciner, ce ne sera pas pour le Met (gala). Ce sera une fois que j’aurai fait assez de recherches. Je travaille là-dessus maintenant. En attendant, mes amours, soyez prudents. Portez le masque avec 2 ficelles qui agrippent votre tête et votre visage.”

Le message n’est pas passé inaperçu. Il a d’ailleurs suscité moult discussions sur les réseaux sociaux entre pro et antivax.

Comme pour corroborer ces propos, la rappeuse avait aussi affirmé qu’un de ses cousins avait eu les testicules enflés après s’être vacciné.

Si certains fans ont tenté de ramener la Barbie à l’ordre, les réactions les plus critiques viendront des gouvernements américains, trinidadiens et anglais. Tous accusent la rappeuse d’utiliser ses pages de réseaux sociaux pour semer le doute. Et en parlant de doute, certains médias n’avaient pas hésité à reprendre l’anecdote du ‘‘testicule enflé’’.

Le shadow banning ou le retour du bâton

Nicki dans son direct sur Instagram ce lundi se dit victime d’un shadow banning. Le shadow banning est un terme qui désigne un bannissement furtif opéré par un réseau social envers un utilisateur qui produit des contenus indésirables. Généralement, celui-ci ne s’en rend même pas compte.

La pratique est courante aussi bien sur Tweeter que sur Instagram. Et à l’heure où les gouvernements essaient de mobiliser les populations autour du vaccin, ces plateformes sont très attentives aux hoax et autres contenus complotistes.

Pour l’heure, personne ne peut dire avec exactitude si la chanteuse d’origine barbadienne est victime de la pratique du shadow banning.

Hier lundi son instagram live a eu le mérite de toucher plus d’un million de ses abonnés. Ce nombre de vues aurait-il été possible si elle était furtivement bannie ? Quel est votre avis ?

Farel
Farel
Journaliste spécialiste des questions économiques et culturelles, je me suis très vite vu entrainer par le mouvement hip-hop dès ma tendre enfance. Le rap est aujourd’hui dans mon ADN et mon répertoire comprend des rappeurs d’origines diverses.

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