Kendrick Lamar est une bête de scène qui ne cesse de surprendre par ses performances. Il a encore réussi un coup de maître en Angleterre.
L’album Mr Morale & The Big Steppers de Kendrick Lamar a été revisité du côté de Londres par son auteur lui-même. Le rappeur a interprété de nombreux morceaux de ce disque lors d’une série de concerts. Ce jeudi matin, il était à Soho pour un événement privé. Là, il a interprété de nombreux titres comme « Count Me Out », « Die Hard », « Savior », « Rich Spirit », « Purple Hearts » ou encore « Father Time ».
Avec Sampha, le rappeur a su garder en haleine le public. Il s’est même permis d’interagir avec le public. « Londres, quel est le problème ? » dit-il. « Tu sais, un n-gga doit sortir et baiser avec vous tous. Nous avons fait trois nuits à l’O2 grâce à vous muthafuckas là-bas. Nous devons toujours venir voir l’ambiance et l’énergie de la ville, donc c’est juste que nous venions ici et fassions une petite merde intime comme celle-ci. »
Durant la prestation, le rappeur a lancé un cri de cœur afin que les droits des femmes soient respectés.
Une tournée bien chargée
Avant cette prestation Intime de K.Dot, il avait enchaîné trois concerts consécutifs les 7, 8, 9 novembre à l’O2 de Londres. L’infatigable n’est pas que resté à Londres. Il a aussi eu d’autres dates dans le pays comme à Glasgow, Leeds, Newcastle et Birmingham. Toutes ces prestations sont inscrites dans son agenda de tournée qu’il a intitulé Big Steppers.
Merci Londres
Kendrick Lamar s’est habitué avec sa touche d’originalité. Le rappeur a porté une couronne d’épines à la tête. Cet accessoire est de chez Tiffany and Co. Pour une valeur de 3 millions de dollars. Il a aussi mis des vêtements Louis Vuitton inédits.
Ce passage à Londres n’est pas le premier. Le rappeur garde de bons souvenirs de Londres qui a été la première terre étrangère à l’avoir accueilli en statut de star. « Je pense que le moment où j’ai pu aller à l’étranger, et je pense que c’était un spectacle à Londres », avait-il déclaré dans une interview avec Complex en 2017. « Je fais mes raps ou quoi que ce soit, et je vois les gens au premier rang réciter ces paroles comme s’ils les avaient écrites dans la cuisine de ma mère où j’étais en train de les écrire. »