Lil Mosey admet avoir eu une relation sexuelle consensuelle avec la plaignante qui l’accuse de viol

Le rappeur a plaidé non coupable de viol au second degré et voudrait que des preuves de sa relation antérieure avec l’accusatrice soient présentées au procès.

Lil Mosey n’a pas beaucoup fait parler de lui en 2021, et cela s’explique peut-être du fait  que le rappeur a dû faire face à de graves allégations. En avril dernier, il avait été accusé de viol au second degré après qu’une femme a déclaré aux autorités qu’il avait, avec son coaccusé Francisco Prater, 19 ans, eu des relations sexuelles avec elle “alors qu’elle n’était pas en capacité de consentir en raison de son impuissance physique ou de son incapacité mentale”, selon les documents judiciaires. A la suite de l’instruction et des audiences préliminaires, le rappeur a plaidé non coupable et aurait reçu l’ordre de rester éloigné de la victime présumée.

Mais son collège d’avocats a soumis de nouveaux documents juridiques détaillant davantage la relation de Mosey avec la plaignante

Selon TMZ, Mosey affirme que l’accusatrice et lui  ont eu des rapports sexuels consensuels dans le passé et demande que le tribunal autorise la divulgation de cette information pendant son procès. Les documents indiquent également que Mosey et la victime présumée se seraient rencontrés pour la première fois à l’un de ses concerts et auraient ensuite entamé une relation essentiellement sexuelle.

Lil Mosey affirme qu’ils ont eu des rapports sexuels lors d’une fête du Nouvel An, puis à nouveau dans une voiture. Il affirme que la deuxième fois a eu lieu la même nuit que le viol présumé, qui, selon elle, s’est produit plus tard dans une cabine.

L’affaire est jugée à Washington, et l’État dispose d’une loi sur le bouclier anti-violence qui interdit généralement la preuve de relations et d’activités sexuelles antérieures avec une victime présumée lors du procès.

TMZ rapporte également que l’équipe juridique de Mosey veut que la relation antérieure présumée soit incluse dans le procès “parce qu’il pense que cela l’aide à se défendre contre l’allégation de non consentement”. Cependant, les procureurs ne verraient pas comment une relation antérieure consensuelle pourrait primer sur le consentement qui a fait défaut  lors de l’incident en question.

Sidoine
Sidoine
Journaliste et traducteur EN-FR, je suis passionné d'Internet, de technologies, de crypto-monnaies et de musique, le Rap tout particulièrement. Je suis tombé dans le chaudron de MC Solaar lorsqu'avec l'aide du druide Jimmy Jay, il préparait l'album Qui sème le vent récolte le tempo.

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