Logic et Gucci Mane se moquent des rappeurs matérialistes dans “Icy” [Clip]

Décidément, entre “Homicide” et “Icy”, les clips de Logic sont de plus en plus originaux et loufoques. Et c’est tant mieux.

Que le premier semestre 2019 fut chargé pour Logic. Un roman best-seller et deux albums, dont le dernier en date Confession of a Dangerous Mind est sorti il y a quelques mois. Après un clip ultra-original de son single “Homicide”, en collaboration avec Eminem, le rappeur du Maryland continue la promotion de son opus avec cette fois le clip de “Icy”, son duo avec Gucci Mane.

Même si au travers son alter ego Bobby Tarantino , l’artiste a parfois joué la carte de l’egotrip dans ses morceaux, il est globalement humble, sympatrique, et sa musique est toujours définie par des messages de paix, d’amour et de positivité. A tel point que beaucoup d’auditeurs et spécialistes l’appellent le “good guy” du rap. Un statut qu’il assume, et dont il se sert pour dénoncer les clichés du rap. Un paradis factice et superficiel.

Le good guy du rap contre-attaque

En effet, le clip s’ouvre sur un petit sketch animé montrant une conversation entre Logic et le CEO du Sell Out Records. Ce personnage fictif est récurrent dans les projets musicaux du rappeur et représente l’allégorie des patrons de label avides d’argent.

Alors que celui-ci lui met la pression concernant ses ventes d’albums, l’artiste va choisir de tourner en dérision les diktats de l’industrie musicale. Très vite, on comprend que ce clip prend des airs de caricature, venue moquer tous les artistes jouant le jeu d’un style de vie illusoire.

Ainsi, via des plans en noir et blanc et plans colorés, Logic fanfaronne dans un magasin et se plait à acheter tout ce qui laissera supposer qu’il mène une vie de luxe : manteau de fourrure, bling-blings, lunettes de luxe ou encore chaussures hors de prix. Une fois tout ça acquis, il s’en va se montrer dans les rues et dans un pick-up.

Gucci Mane quant à lui, habitué à la démesure donne carrément des cours dans la Icy Class 101 pour apprendre aux jeunes à être superficiels. Chose amusante par ailleurs, certains de ses “étudiants” ne sont pas sans rappeler quelques rappeurs actuels. A bon entendeur.

Véritable nerd et amoureux de musique, il a récemment relancé et rebaptisé son label sous le nom de BobbyBoy Records. Dessus, on y trouve entre autres ses potes, Big Lembo et John Lindahl, mais aussi Silas, qui a récemment sorti son premier single avec son boss. On souhaite à cette nouvelle entreprise musicale, une réussite à la hauteur de ses ambitions.

Jérémie Leger
Jérémie Leger

Dans la même rubrique

Recommandé pour toi