Loon, ancien protégé de Diddy, est sorti de prison

L’ancien compère de Diddy au sein de Bad Boy Records, Loon, est sorti de prison. Il y a passé huit ans pour une histoire de trafic d’héroïne.

Connu en 2002 pour ses couplets des deux versions de “I Need a Girl” de Diddy, la carrière de Loon s’est terminée en 2009 après sa conversion à l’islam. Cependant il fera à nouveau parler de lui pour des affaires peu glorieuses. En effet, l’ancien membre de Bad Boy s’est fait arrêter fin 2011 pour complot dans le but de distribuer de l’héroïne. Après avoir plaidé coupable en 2013, il sera condamnée à 14 ans de prison. Lui qui devait sortir en 2021, la crise du coronavirus lui a permis d’être libéré une année plus tôt. Comme ce fut le cas pour 6ix9ine quelques mois plus tôt.

De nombreuses personnalités du monde de la musique ont signé une pétition pour demander sa libération. Parmi les plus connues on peut citer de noms comme Snoop Dogg ou encore Mary J.Blige. Atteint d’entre autres de la tuberculose, ses nombreuses maladies ayant sans doute facilité sa libération anticipée. Tous ses problèmes de santé auraient fait de lui quelqu’un de très vulnérable au Covid-19.

Une carrière courte mais remarquée

Chauncey Lamont Hawkins en 1975, Loon commencera sa carrière de rappeur avec Mase dans le groupe Harlem World. Si le collectif prend fin en 1999, il rebondira vite en signant chez le label de Diddy Bad Boy Records en 2001. Le new-yorkais y resta trois ans et y sortira l’album Loon en 2003. Si les critiques ont été acerbes, le projet a quand même réussi à se hisser à la 6ème place des billboards à sa sortie. Des thèmes trop proches du RnB dans ses textes ont été le principal reproche fait à l’album.

Il se fera surtout remarquer par ses deux collaborations avec Puff Daddy, avec ses contributions sur les titres “I Need a Girl”. Mais il quitta son mentor en 2004 afin d’y fonder son propre label. Il y sortira trois albums qui passeront relativement inaperçus avant de quitter le monde de la musique.

Après huit ans derrière les barreaux, Loon retrouve enfin le goût de la liberté. En espérant qu’on entende parler de lui dans de meilleurs contextes.

Luca Rastelli
Luca Rastelli

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