Après une nouvelle victoire impressionnante des Boston Celtics la nuit dernière face aux Washington Wizards (140-133), Vincent Poirier s’est exprimé à la presse française sur sa découverte de la NBA.
Si vous suivez la NBA et vous avez lu notre guide de la saison, vous connaissez le Français Vincent Poirier. Arrivé cet été aux Boston Celtics en provenance d’Espagne, le pivot s’est exprimé aux médias français sur son début de saison plutôt timide. Il faut dire que son équipe fait un démarrage canon. Leader de la conférence Est, la franchise star laisse peu de temps de jeu au Français qui doit faire face à une concurrence féroce. Mais le joueur reste lucide et sait parfaitement qu’il a un statut de rookie pour son entrée en NBA.
Si la situation peut être frustrante, le Français garde la tête sur les épaules. « Je viens d’Europe donc ils ne me connaissent pas forcément beaucoup. C’est un peu compliqué au début. Il faut apprendre beaucoup, il faut écouter, être concentré et surtout gagner la confiance de ses coéquipiers. Je savais que ça allait se passer comme ça, je m’y attendais. »
Si le Français reste confiant, c’est que la saison est longue et qu’il sait que son heure viendra. « J’essaye de travailler au maximum pour être prêt quand on fera appel à moi » a t-il déclaré.
Un changement d’environnement et de statut
On le sait, lorsqu’un joueur d’Europe débarque en NBA, l’exigence est très élevé. Le Français qui a joué plusieurs saisons en Euroligue (l’équivalent basket de la Ligue des Champions), a quand même été surpris de l’écart. Il l’explique notamment par le travail physique très intense : « Ici, ça va haut, ça va vite, ça joue dur (…) Tu ne peux pas te relâcher une seconde, car on va te piquer la balle (…) Ici ça shoote vite. »
Sur son adaptation à la vie américaine, le grand tatoué (2,16 m) semble s’y être fait. Il révèle notamment l’envers du décor et l’organisation ultra professionnelle autour d’une équipe NBA. « Il y a beaucoup de monde pour prendre soin de nous. C’est vraiment impressionnant, se réjouit Vincent Poirier. Que ce soit les coachs, ou les services autour, le cuisinier qui est là à tous les déplacements (…) qui sont vachement facilités aussi. Pour un basketteur, c’est le top. »
L’international français a aussi parlé de son entente au sein de l’équipe. « On a un très bon groupe, un groupe soudé, il n’y a pas un joueur à part, révèle t-il. Il y a une bonne ambiance, on s’entend tous et on essaye de faire beaucoup de choses ensemble pour la cohésion d’équipe. » Poirier a pu déjà nouer des affinités avec Marcus Smart, ce qui montre bien son adaptation.
Une grande première pour Vincent Poirier ?
Ce dimanche, les Celtics affronteront les Kings de Sacramento. Et le match sera diffuser en prime time dès 21h30, heure française. Une chance pour Vincent Poirier. « C’est toujours plaisant de pouvoir jouer devant sa famille et ses proches, répond t-il. Ça permet à la France de pouvoir regarder et suivre les joueurs français. Là, pour le coup, ce sera moi. C’est toujours un plus d’avoir ça. » En espérant que le Français jouera plus que 4-5 minutes.