Plutôt rapix ou puriste ? Hater ou véritable passionné ? Réponds aux questions de ce quizz pour pouvoir affirmer fièrement (ou pas) ton camp dans la jungle riche et exotique des fans et auditeurs de rap.
Qui aurait cru il y a cinquante ans que le rap deviendrait un genre musical aussi populaire ? Pas nous en tout cas. En un demi-siècle d’existence, le style est passé de musique marginale à celle la plus appréciée et écoutée en France et dans le monde. Pour en témoigner, il y a les chiffres du streaming, le nombre exponentiel de sorties rap hebdomadaires, la diversité des propositions artistiques bien sûr, mais aussi la place qu’a pris la culture urbaine dans nos sociétés contemporaines. Il n’y a qu’à regarder les débats et les passions que le rap suscite sur les réseaux sociaux pour s’en rendre compte.
Si l’histoire du rap est si riche, c’est aussi parce que la culture hip-hop est en perpétuelle évolution depuis ses débuts. Avec le temps, le genre a élargi ses horizons, développé ses influences et offert de nouvelles sonorités, jusqu’à devenir le melting pot sonore que nous connaissons aujourd’hui. Mais qui dit évolution dit élargissement du public, et donc forcément, les clivages qui vont avec. Selon nos parcours, notre génération, nos émotions, nos sensibilités et tant d’autres critères, nous avons tous notre propre vision et définition du rap. Le rap, c’est moi, le rap, c’est toi, le rap c’est nous, le rap, c’est vous… Répondez à ce quizz et vous saurez exactement quel type d’auditeur de rap vous êtes.
Bon, faire rentrer les auditeurs de rap dans des cases et mettre à chacun des petites étiquettes sur le ton de l’humour, c’est rigolo et c’est bien beau, mais prenons du recul et réfléchissons deux secondes. A votre avis, pour quelles raisons le rap n’a jamais été aussi brillant et vivant qu’aujourd’hui ? Nul doute que la diversité de son public et son nombre grandissant d’adeptes y sont pour beaucoup. De nos jours, la proposition et l’offre rapologique est tellement immense que n’importe qui peut se retrouver dans un artiste ou un style spécifique de rap. Ainsi donc, plutôt que de pleurer et blâmer l’évolution du rap en martelant que “c’était mieux avant”, réjouissons-nous qu’il y en ait pour tous les goûts.
En partant de ce constat, à quoi bon ne pas considérer, voire carrément mépriser et dénigrer celui dont la vision du rap diffère de la notre ? A ceux qui choisissent de n’écouter que du rap français ou que du rap US, ancienne ou nouvelle génération, d’un côté comme de l’autre, nous avons tout à gagner à aiguiser notre curiosité musicale. Tous, ouvrons-nous à la découverte plutôt que de nous reposer sur nos acquis en écoutant toujours les mêmes morceaux en boucle. Le rap ne s’en portera que mieux et brillera même davantage.
S’il est primordial que les plus jeunes fans de rap s’intéressent à l’histoire du mouvement hip-hop pour mieux le comprendre et se l’approprier, il en va également de la responsabilité des plus anciens de les éduquer. Eux se doivent de ne pas jouer les aigris, mais plutôt transmettre avec sagesse et bienveillance leur bagage culturel à leurs cadets. A l’inverse, les old-timers ont beaucoup à apprendre des nouvelles générations, elles qui n’ont plus peur de briser les règles et qui repoussent sans cesse les frontières de la créativité. Les fanboys et les haters ? Eux ne méritent même pas qu’on parle d’eux.
Evidemment, nous avons tous des sensibilités et des goûts musicaux différents. Il est donc normal que certains se sentent plus représentés par un style de rap plutôt qu’un autre. Mais ne dit-on pas que l’union fait la force ? Rappelons-nous juste que la culture hip-hop s’est fondée sur quatre principes, “Peace, Love, Unity & Having Fun”. C’est seulement lorsque nous appliquerons cette devise à la lettre que nous, fans de rap, pourrons nous vanter d’être des “vrais” en élevant le niveau de la culture vers le haut. On vous laisse méditer là-dessus.
