Alors que son projet Mort ou vif sortira demain, Babarr nous met un dernier coup de pression avec le clip d’«Autorité».
Babarr est un homme au parcours tumultueux. Né de parents ivoiriens, il passe son enfance entre le foyer et les CER, avant de glisser dans la rue à l’adolescence. Il la connaîtra dans tous les sens du termes, enchaînant les délits et les nuits sans domicile. Au final, il est incarcéré à seulement 18 ans, purgeant 6 ans de prisons fermes. Après plusieurs transferts d’établissements, Babarr finit par atterrir à Toulouse. Bercé musicalement depuis l’enfance par des artistes comme Salif, Lunatic et LIM, il gagne en notoriété en 2016 en publiant des freestyles bruts filmés depuis sa cellule.
Libéré en 2016, il décide de s’impliquer dans le rap et intègre le label Noviceland par l’intermédiaire de Farid Bourimech (ex Therapy Music). Babarr entame alors une série de freestyles, intitulée « BRI », chacun d’entre eux ayant pour thème un des 7 péchés capitaux. Il s’inscrit dans la mouvance drill du moment, inspiré par des artistes comme Kaaris ou Gradur. Rattrapé par ses démons, il est hélas à nouveau incarcéré.
De nouveau libre, Babarr se réinvestit à nouveau dans le rap, et annonce la mixtape Mort ou Vif pour le 8 novembre 2019, soit demain à l’heure où on vous parle. Après avoir dévoilés 3 extraits du projet, « Funérailles », « Hood » et « Gang », il a dans la soirée d’hier dévoilé un nouvel extrait clippé, « Autorité ».
Le morceau est à l’image du style qui a fait la réputation de Babarr. Instru trap sombre et minimaliste, voix rocailleuse, lyrics qui dépeignent le vécu street et marginal de son auteur. Le clip illustre les rapports complexes et orageux entre Babarr et les forces de l’ordre.
La mixtape Mort ou Vif sera donc disponible à partir de demain. Babarr s’adresse aux amateurs de rap dur et authentique, où les récits de vie de rue propre au rap français des années 2000 rencontrent les sonorités modernes de la trap d’Atlanta.