[Classique] Quand Ministère Amer sortait “Les Rates aiment les Lascars” !

Le Ministère A.M.E.R ( acronyme d’Agent du Ministère Éloquent et Radical) est certainement l’un des groupes les plus emblématiques du premier âge d’or du rap français.

Représentant fièrement Garges-Sarcelles, terreau inépuisable de talents sportifs et musicaux depuis plusieurs décennies, ils offraient en 94 leur deuxième album intitulé “95200” et sur lequel figurait le titre que nous vous présentons aujourd’hui “Les Rates aiment les Lascars“.

Un pour la basse, deux pour les rates

Le Secteur Ä était servi en ce qui concerne les coureurs de jupons, entre le Doc Gynéco et Stomy Bugsy, le collectif comprenait au moins deux inconditionnels de la gambette et forcément quand un morceau de l’un d’eux est consacré à la gente féminine on pouvait s’attendre à tout.

Le duo Passi-Stomy décrit donc son attirance dès le plus jeune âge pour les minettes qui ne les calculaient pas à l’époque, préférant sortir avec des plus grands. C’est là que Stomy nous confie son vœu de l’époque de devenir un lascar quand il voyait quel type de mecs sortait ces belles filles.

“A l’âge où l’on commence à courir derrière les chattes
Je me suis dit pour qu’elles me matent […]

Par tous les moyens nécessaires fallait que je sois un L.A.S.C.A.R”

-Stomy-

L’un des points forts de ce classique est sans conteste le refrain chanté alors par Assia qui apportait une touche féminine inoubliable à ce morceau assez testostéroné.

Après cette brillante montée de voix, Passi enchainait avec un couplet dans lequel il mettait en avant les timiniks des pétasses qu’il avait pu cerner gamin, il faisait référence à celles du genre qui suit :

“Elle faisait des simagrées le lundi
Le traitait de bandit le mardi devant moi
Prête à mourir pour lui”

-Passi-

Quoi qu’il en soit il a lui aussi trouvé son inspiration dans l’observation des femmes et devînt donc le lascar qui les attirent !

On vous laisse redécouvrir ce classique de la banlieue Nord qui a étonnamment bien vieilli vu son âge … Bonne écoute !

Golem
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