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Orelsan dévoile “Adieu les filles”, la suite du morceau “Bonne Meuf” !

Ça y est, il est de retour. Orelsan, l’ennemi public numéro des associations féministes françaises vient de sortir un nouveau morceau, et ce malgré les nombreuses pétitions et commentaires haineux qui le condamnent à la chaise électrique. Si nous n’avions ici pas tellement aimé son album, tout cet acharnement médiatique à la suite de ses Victoires de la Musique, pour des paroles vieilles d’il y a dix ans (et pour lesquelles il a déja été jugé), recommencent à nous le rendre très sympathique.

Difficile de ne pas soutenir Orelsan dans un tel torrent de bêtise crasse et d’arguments de merde. Même si le second degré n’a jamais été le fort des gens qui s’engagent en politique et prennent position dans les médias. Après avoir passé des années à s’excuser d’avoir heurté certaines sensibilités, à essayer de s’expliquer, Aurélien a visiblement décidé de se remettre à jouer avec les nerfs des associations, avec une chanson pleine de double sens, “Adieu les filles”.

Terminé les filles ?

Le morceau “Adieu les filles” est la suite du morceau “Bonne Meuf”, une suite déja interprétée plusieurs fois en live, et que l’artiste s’est décidé à sortir en format digital. Un morceau qui a une instru hyper speed assez house / electro, sur laquelle Orelsan rappe en chantonnant. Mais ce qui est intéressant, c’est plus le thème et la manière dont il est traité qui donne son intérêt au morceau.

Le thème, c’est celui de la tentation, et Orelsan avoue y être sujet constamment. Sauf que la presse à scandales a depuis la sortie de son dernier album dévoilé que le rappeur était en couple, avec la même femme depuis des années. Et il sent que ça devient très sérieux, et que cette tentation à laquelle il n’est pas loin de céder est un danger pur sa propre vie.

Sera-t-il toujours incapable de construire quelque chose de stable, au milieu de toutes ces meufs bonnes d’Instagram? Si il a l’air de remettre la faute sur les filles qui sont “trop bonnes”, c’est en vérité bien de lui que vient le problème : “j’ai des vieux réflexes de puceau à régler, j’baiserai n’importe quelle meuf juste par curiosité”, même si c’est entouré de vulgarité volontairement provoc.