Les Flatbush Zombies de retour avec Dia sur “U&I” !

Ca sent de plus en plus bon, ce retour des Flatbush Zombies. Leur premier album solo est sorti en 2016, et pourtant, il a marqué les esprits outre-Atlantique. Pourquoi ? car le trio composé par Meechy Darko, Zombie Juice et Erick The Architecht perpétuent une tradition qu’on croyait disparue avec les anciens : le rap 100 % new-yorkais, à la fois fou, musical, et hyper hardcore, comme Onyx ou ODB avant eux. D’ailleurs certains remarqueront de grosses inspirations Onyx chez les jeunes de Flatbush, qui viennent tous les trois du quartier du même nom.

Après la tracklist de leur prochain album “Vacation in Hell”, c’est désormais l’heure de nous dévoiler le deuxième extrait de ce projet à venir (pour le 6 avril prochain).

Beaucoup de qualités

Les jeunes new-yorkais ont énormément de qualités. Déja, c’est Erick qui est à la prod, comme d’habitude avec e groupe. Une instru un peu vintage, avec des samples de “vocals” en arrière plan, et des notes hyper légères, mais on ressent une certaine musicalité dans tout ça. A vrai dire, ça pourrait très bien être une instru du génie Kanye West d’il y a 12 ans. Les chants de DIA sont également assez doux et appréciables.

Mais évidemment, ce qui interpelle le pus, c’est la facilité des MCs à rapper sur ce type d’instru. A nous livrer un texte poignant, qui semble, au début, parler d’une histoire “d’amour” pendant laquelle l’homme se barre pour aller faire ses affaires, laissant la femme seule et inquiète. Inquiète, car dehors c’est Flatbush, et qu’il peut s’y passer énormément de choses principalement dangereuses. Du coup, on glisse petit à petit vers une description de tout ce qui fait que cet environnement est nocif : les tentations, les drogues, avant d’arriver à l’intérieur de la tête de nos rappeurs. Et dans celle de Meechy Darko, c’est bien le bordel, si on en croit son couplet : “When i was 5, i told my mama i wanted to die, and then we cry, the crazy shit man, it wasn’t a lie”. Puis i a fini par comprendre qu’il était béni des dieux, puisqu’il avait réussi à s’en sortir jusqu’à ses 28 ans.

C’est maintenant l’heure de prendre les choses en main, et de passer la seconde avec cet album qui promet d’être incroyable.

Rémi
Rémi

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