Megan Thee Stallion traine son label en justice

Megan Thee Stallion a déposé une plainte contre le label 1501 Certified Entertainment et son PDG, l’ex joueur de baseball Carl Crawford.

Un jour après avoir révélé publiquement ses différends avec son label sur Instagram, Megan Thee Stallion prend les devants et traîne carrément 1501 Certified Entertainment en justice.

Concrètement, la rappeuse les accuse de l’empêcher de sortir de nouvelles musiques à raison qu’elle voulait renégocier son contrat. Selon TMZ, Megan a obtenu une ordonnance d’interdiction temporaire ; ce qui signifie que son label ne peut plus bloquer la musique qu’elle prévoit de diffuser vendredi.

Cette ordonnance restrictive visera également à empêcher le label de l’attaquer sur les réseaux sociaux.

Le procès explore ce que Megan considère comme les pires accords de son contrat. Selon elle, elle n’aurait obtenu qu’une avance de 10000 $ lorsqu’elle a signé son deal, pendant que son label obtient 60% de ses revenus d’enregistrement. Avec les 40% restants, l’artiste doit payer les ingénieurs, les mixeurs et les autres artistes qui figurent sur ses pistes.

Abus de pouvoir et inégalités

Les revenus de ses concerts n’avantagent pas non plus la rappeuse. 1501 Certified Entertainment toucherait en effet 30% de l’argent qu’elle gagne grâce à ses shows. Ce chiffre vaut également pour le merchandising.

En outre, Megan explique dans la plainte que l’argent des tournées et des performances va directement à 1501. Alors que son label est censé lui faire une déclaration pour ce qu’elle doit gagner, leur comptabilité a été “délibérément et trompeusement vague”.

Avec plus d’un milliard de streams et 300 000 téléchargements à son actif, la rappeuse devrait toucher environ 7 millions de dollars, mais le label ne lui aurait versé que 15 000 dollars.

Carl Crawford, le PDG de son label utiliserais sa relation avec J. Prince, fondateur de Rap-a-Lot Records, dans le but d’intimider l’industrie musicale et avoir des beats gratuitement.

Dans cette affaire, Megan The Stallion demande au moins 1 million de dollars de dommages et intérêts. De plus, une audience est prévue le 13 mars, dans le but de décider de mettre fin ou de prolonger l’ordonnance interdiction temporaire.

Carl Crawford dément les accusations

[Mise à jour 04/03/2020] Dans une interview accordée à Billboard, le PDG du label 1501 Certified Entertainment affirme que les accusations de Megan, concernant le blocus de sa musique, sont infondées.

“C’est un mensonge. Rien de tout ça n’est vrai. Que je sois avide d’argent et que je lui en vole, c’est n’importe quoi. Je n’ai jamais essayé de lui prendre quoi que ce soit. La seule chose que nous ayons faite, c’est donner, donner, donner.”

Selon Crawford, après que Megan ai signé son contrat avec Roc Nation en septembre, elle n’a plus donné de nouvelles, choisissant de ne payer ni 1501, ni rembourser l’argent qu’elle devait.

Selon le PDG, la tactique derrière “Hot Girl Summer” était d’éviter de le payer pour la merch et les autres produits dérivés de sa tournée. Megan aurait donc triché sur les closes de son contrat afin de le re-négocier.

C’est un excellent contrat pour une débutante. Quel autre contrat propose autant de choses ? Demandez à Jay-Z de montrer l’un des premiers contrats de ses artistes. Comparez-le à celui de Megan… Je vous garantis qu’ils ne vous le montreront jamais. “

Crawford a également précisé que c’était son partenaire T. Farris et la défunte mère de Megan qui avaient conclu son contrat et, jusqu’à présent, il honorait tout ce qu’il contenait. Ce n’est qu’à partir de la signature de la rappeuse avec Roc Nation que les choses se sont corsées.

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En septembre, Megan avait signé un contrat de management chez le label de Jay-Z, dans le dos de son label. Bien qu’elle n’ai pas signé de nouveau contrat de diffusion, 1501 Certified Entertainment avait exprimé sa deception d’apprendre la nouvelle en même temps que le public.

Selon le PDG, cette affaire ne serait qu’un “coup de buzz pour le forcer à renégocier son contrat”, qui aurait pour but de ternir son image et celle de son label.

Justine
Justine

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