Neuf ans après l’énorme carton de « Racine Carrée », le chanteur belge revient sur le devant de la scène musical avec un 3e opus. Un projet profond, percussif, ouvert sur le monde, dansant… qui marque un retour gagnant.
Son retour avec « Multitude » crée l’un des événements musicaux les plus forts de 2022. On imagine la pression de répondre à l’attente de ses fans, après ce long moment de silence.
Un album très attendu au tournant
Patienter près d’une décennie avant de revoir un projet de son artiste préféré n’est pas chose facile ! Pourtant les fans de Stromae ont vécu malgré eux cette expérience. C’est désormais fini, car l’artiste a sorti « Multitude » le 4 mars. Très discret, l’interprète du célèbre single « Papaoutai » n’avait livré que peu d’indices sur la tracklist, les invités et les différentes surprises que contient cet opus.
Il aura donc fallu attendre minuit pile pour découvrir que ce disque est composé de 12 morceaux, sans la moindre collaboration. 2 singles ont déjà été dévoilés avant même la sortie de « Multitude », à savoir « Santé » puis « L’enfer », qui a connu un très gros buzz suite à son interprétation en direct lors du journal de 20 h de TF1.
Stromae nous livre donc son 3e album, après « Cheese » en 2010 puis « Racine carrée » 3 ans plus tard, qui constitue sans ambages l’un des plus gros succès de la dernière décennie en France. L’album s’était en effet écoulé à plus de 2 millions d’exemplaires rien que dans l’hexagone, un résultat qu’on ne peut que lui souhaiter de connaître à nouveau. L’heure est désormais arrivée de découvrir « Multitude », désormais disponible en streaming.
Un opus qui rassemble différentes variétés
Compositeur, auteur, producteur, styliste, graphiste, Paul Van Haver, de son vrai nom, est aussi passé maître en communication. Le moins que l’on puisse dire, c’est que celui qui se déclare facilement « pluriel » a bien choisi le titre de son nouvel opus. Cette « Multitude » qui s’affiche sur la pochette se retrouve aussi bien dans les textes.
Tout prend effet au premier titre « Invaincu », où on se fait cueillir par un chœur bulgare, une production d’une ampleur spéciale sur laquelle s’invite une cornemuse… Le voyage est annoncé on se laisse vite entraîner par celui qui cherche avant tout à nous perdre, exploser les genres.
