Alors que le procès RICO se rapproche, Young Thug et son avocat mettent de l’ordre dans leurs affaires dans l’espoir de rendre sa liberté au rappeur.
Une mesure de précaution qui aurait tout son sens
Selon AllHipHop, la dernière mise à jour de l’affaire Thugger révèle qu’il a déposé une note demandant au juge de supprimer certaines déclarations qu’il a faites en garde à vue lors d’un interrogatoire involontaire.
L’avocat de Thug a déclaré que deux agents avaient interrogé son client sans son autorisation à la prison du comté de Dekalb alors qu’il n’avait jamais renoncé à ses droits. “Toutes les déclarations de [Young Thug] doivent être supprimées du procès et tous les témoins doivent recevoir l’instruction de ne pas mentionner le fait que [Young Thug] a fait des déclarations, qui ont été faites en violation de son droit constitutionnel et de l’avertissement Miranda”, laisse-t-il entendre.
Par ailleurs, Young aurait demandé au juge de restituer les ordinateurs et les téléphones qui ont été saisis à son domicile, en juillet 2015, lorsqu’il a été inculpé. En effet, les appareils saisis ont été supprimés par une ordonnance écrite en avril 2017 et devaient être restitués au dirigeant de l’YSL, mais il ne les a jamais revus.
Au lieu de cela, ils ont fini par être envoyés à une société appelée Cellebrite pour être fouillés. Steel a souligné qu’il n’y avait pas de mandat de perquisition valide permettant cela après le jugement de 2017 et que les fouilles en mai de cette année étaient une violation des “intérêts de Thugger, de ses biens obtenus légalement et le procureur n’avait absolument aucun droit légal de les posséder.“
En fin de compte, l’objectif final de cette demande est que le juge supprime toute déclaration faite par Thug pendant l’interrogatoire, ainsi que toute preuve qui pourrait provenir de ses téléphones, disques durs et ordinateurs.