Vous connaissez tous le côté businessman un peu poussé à l’extrême par Jay-Z, qui semble avoir gardé ses vieux réflexes de vendeur de crack toujours aussi prompt à faire monter les prix et attirer le client avec de la nouvelle marchandise de bonne qualité.
Dans la musique, il a souvent agi de la sorte, persuadé que l’accès à sa musique devait être payant, et cher, de préférence. Exit donc les plate-formes de streaming traditionnelles, et place à ce qu’il avait appelé le renouveau de la musique en ligne.
Tidal, le piège à cons
En effet, il avait fondé sa propre plate-forme de streaming payante en 2014, en appelant Madonna, Kanye West ou encore Rihanna à venir faire de la promo pour son concept. Kanye en était devenu une des têtes d’affiche, avant de se barrer vite fait cet été pour des problèmes de droits. En effet, son album ”The Life of Pablo” avait attiré des millions de dollars sur la plate-forme, mais Kanye n’en aurait pas vu la couleur.
Tidal continue à tourne,r en grande partie grâce à l’album de Jay-Z, qui cette fois est bien décidé à faire un gros coup commercial, en sortant les clips de 3 de ses titres exclusivement sur Tidal. Une initiative qui rappelle celle de la vente aux enchères du Wu-Tang : très détestable, car le hip hop est censé être accessible à tous…
Espérons que ça fasse un gros bide et qu’enfin cette plate-forme implose. En attendant, ceux qui ont un compte Tidal pourront nous raconter comment c’est. Mais ça doit être à l’image de l’album “4:44” de Jay-Z, dont son issus les clips : un peu chiant, et pas très street, à écouter sur un parcours de golf avec un pull autour des épaules (et ça n’est même pas de nous).
Pas notre vision du hip hop…
