Affaire Diddy avocat Cassie

Affaire Diddy : L’avocat de Cassie contre-attaque

Dans le cadre de l’affaire judiciaire complexe qui entoure le magnat de la musique Diddy, de nouvelles accusations viennent alourdir le dossier. Douglas H. Wigdor, avocat de Cassie, s’est récemment insurgé contre la demande d’ordonnance de non-publication déposée par Diddy. Selon Wigdor, cette requête, visant à empêcher Cassie et d’autres victimes présumées de s’exprimer, serait en contradiction avec les récentes déclarations publiques de la famille de Diddy, qui défendait ouvertement le rappeur. Retour sur les arguments de Wigdor et les tensions qui enflamment cette affaire.

Une demande d’ordonnance de silence jugée hypocrite

Douglas H. Wigdor a déposé une lettre auprès du tribunal le 1er novembre, dans laquelle il remet en question la demande d’ordonnance de non-publication émise par Diddy. Selon lui, cette requête est hypocrite, notamment parce que les membres de la famille de Diddy, dont son fils Quincy Brown, ont publiquement pris la parole pour défendre le rappeur. Wigdor s’insurge contre le fait que, si la famille de Diddy est autorisée à exprimer son soutien, Cassie et d’autres personnes accusant Diddy de comportements abusifs devraient avoir le même droit de parler librement.

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La déclaration publique de Quincy Brown

Dans sa lettre, Wigdor cite la déclaration de Quincy Brown, le fils de Diddy, qui a exprimé son soutien à son père via Instagram. « Le mois dernier a dévasté notre famille… Nous nous accrochons à la vérité, sachant qu’elle prévaudra », a déclaré Quincy, insistant sur l’unité familiale face aux accusations et aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux. Cette sortie médiatique a été jugée par l’avocat de Cassie comme un acte public qui compromet la neutralité de l’affaire, et souligne que si la famille de Diddy peut s’exprimer, Cassie et d’autres victimes présumées doivent également en avoir le droit.

Les limites d’une ordonnance de non-publication pour les victimes présumées

Dans sa lettre au tribunal, Wigdor évoque une question cruciale : qui Diddy cherche-t-il réellement à faire taire ? Selon lui, la demande d’ordonnance vise à empêcher toute personne ayant accusé le magnat de s’exprimer, modifiant de la pertinence ou de la gravité de leurs témoignages dans le cadre de l’affaire pénale en cours. Ce procédé soulève des préoccupations éthiques, car il pourrait bâillonner des victimes privilégiées, les impliquant de partager leurs expériences, alors même que la famille de Diddy reste libre de le défendre publiquement.

Une bataille juridique qui s’intensifie

L’affaire autour de Diddy continue d’alimenter de vifs débats, tant dans le domaine juridique que dans les médias. Les positions exprimées par les parties impliquées révèlent un fossé grandissant entre la défense de Diddy, soutenue publiquement par ses proches, et les accusations de Cassie, représentée par un avocat déterminé à faire entendre sa voix. Le refus de Wigdor d’accepter l’ordonnance de non-publication montre sa volonté de donner aux victimes privilégiées la possibilité de s’exprimer, malgré les pressions pour maintenir la discrétion sur cette affaire sensible.

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