R. Kelly n’a pas que des adversaires. Si pour Akon, il faut croire que Kelly peut recevoir la rédemption de Dieu, Trinidad James apporte un soutien à l’homme incarcéré. Le rappeur s’en prend aux médias qui, selon lui, enfoncent le chanteur .
S’il y a une affaire qui est sensationnelle et qui occupe l’actualité ces temps-ci du côté des Etats-Unis, ce sont bien les démêlés de R. Kelly avec la justice. Dans cette bataille de David contre Goliath, R. Kelly est en train d’être mis K.O. Reconnu coupable de crime sexuelle ,l’ex star du RnB n’a pas abdiqué. Il envisage de faire un recours. Pendant ce temps, le verdict du jury est attendu pour mai 2022. En attendant tout cela, beaucoup observent et analysent ce dossier sans passion et en gardant la tête sur les épaules. Trinidad James fait partir de ceux-là qui prennent du recul avant de se prononcer sur le dossier.
Pour le rappeur, les médias ont beaucoup influencé et manipulé les informations concernant le cas de R. kelly. Il le dit en se servant d’un média à bonne audience. Dans son intervention dans The Domenick nati Show, monsieur « All Gold Everything » déclare : “lorsqu’il s’agit d’un homme contre le monde, il est impossible de prouver votre point de vue”. Par ces thèmes, il accuse les médias de jouer sur la sensibilité de l’opinion et de mettre la pression concernant les décisions de justice.
Kelly piégé par sa popularité ?
Le premier objectif des médias est d’obtenir le plus d’audience possible. Pour atteindre cet objectif, il faut évidemment parler de sujet d’actualité et surtout de personnalité people. C’est tout logique donc que le dossier du chanteur soit objet de tant de couvertures médiatiques. Selon les victimes de Robert, elles ont été abusées par leur bourreau qui n’hésitait pas à mettre à profit sa popularité.
Les médias, 13ème membre du Jury de New york
On a très peu entendu des propos provenant de l’accusé. Au contraire, plusieurs campagnes ont été menées pour clouer l’artiste. Le mouvement #MuteRKelly ou encore le documentaire Surviving R Kelly sont quelques exemples de l’implication active des médias dans ce dossier.
La peau noire, la véritable cible ?
Ce n’est pas le premier cas d’abus sexuel ou de crime sexuel que traitent les parquets du côté des Etats-Unis. Mais celui-ci est surmédiatisé. Mieux encore, beaucoup de dossier d’abus sexuel implique des célébrités, mais n’ont pas été élucidé. Certains auteurs ne sont même pas inquiétés ou attaqués par la justice. Une politique de deux poids deux mesures qui conforte les propos de Trinidad et fait éveiller des soupçons vers un acharnement sur la couleur de peau.