Booba-avis-mort-Nahel-emeutes-France

Booba donne son avis tranché sur la mort de Nahel et les émeutes en France

Le rappeur pense que l’État est « beaucoup trop mou et faible ».

Booba a accordé une interview au journal Le progrès . Dans les échanges, le rappeur a donné son avis sur la mort de Nahel ainsi que sur les émeutes qui ont suivi. Pour l’artiste vivant à Miami, l’État est « beaucoup trop mou et faible. »

Une mort injustifiée

Au sujet de la mort de Nahel, Booba estime que cela aurait pu être évité. Pour lui, il s’agit d’une « triste bavure ». Il trouve que le geste du policier était disproportionné. « Bien sûr que c’était choquant. Le policier n’était visiblement pas en danger de mort. »

Pour rappel, Nahel âgé de 17 ans est mort à Nanterre fin juin 2023. Son décès est survenu après qu’un policier a tiré sur lui alors qu’il était au volant d’une voiture. L’affaire a agité l’opinion publique un peu partout dans le monde.

Booba au sujet des émeutes

La mort de Nahel a provoqué l’éclosion de nombreuses manifestations et émeutes. Kopp n’est pas resté silencieux à propos de cela. Il a exprimé que le système étatique n’est pas assez fort pour régler ce problème. « Quant aux émeutes, je trouve surtout que la police, le système judiciaire carcéral et plus globalement l’État ne se font pas respecter ».

Pour justifier son analyse, le patron de label pointe du doigt le comportement de la jeunesse. « Les jeunes n’ont pas peur de la police, l’État est beaucoup trop mou et faible », a-t-il d’abord dit. « Les peines de prison sont trop légères et surtout rarement appliquées, les policiers sont discrédités. »

L’invité du groupe Ebra a comparé la situation avec celle des États-Unis d’Amérique. « Aux États-Unis, c’est loin d’être parfait, mais tu ne défies par la police à la bagarre ».

Toujours à ce sujet, Le Duc prend de la hauteur et estime que les émeutes ne sont que la résultante de nombreux facteurs et non directement la conséquence de la mort de Nahel. « Ce n’était pas forcément lié à la mort du petit Nahel. C’est l’expression d’un mal-être, d’un ras-le-bol, de l’ennui en banlieue, de la situation financière ». L’invité n’a pas manqué de déclarer qu’il s’agit d’un « abcès qui a besoin de péter ».