Le rappeur et producteur opte pour la recherche de failles pour construire sa défense.
L’actualité dans le rap américain est largement dominée par les clashs qui s’animent avec des diss tracks. Cela n’empêche point d’autres informations de l’industrie de mériter d’être traitées. À ce titre, le dossier d’accusation sexuelle qui pèse contre Diddy dispose de nouveaux développements. Ce n’est pas 50 Cent qui s’est encore moqué de Puff, mais c’est bien l’accusé qui construit sa défense face à chaque cas d’accusation. Diddy et son conseil d’avocat sont passés à l’attaque pour une plainte précise.
Une défense basée sur le rejet de plainte
Le mois dernier, Diddy a nié une accusation d’agression sexuelle et a demandé au tribunal d’annuler la plainte en raison de la non-existence de loi pénale au moment des supposés faits. C’est pour la même finalité, mais avec un raisonnement différent que le magnat de Bad boy record a tenté de se défendre face à une autre attaque judiciaire.
Diddy et ses avocats ont formulé une demande de rejet d’une plainte pour agression sexuelle déposée par une anonyme. L’accusé se base sur le fait que la plainte a été déposée hors délai pour réclamer son rejet.
Sur la base des documents juridiques obtenus et publiés par HipHopDX, Diddy « nie catégoriquement » les accusations. Il fait savoir ensuite que la disposition relative à la « récupération de la plainte » de la loi sur la protection des victimes de violences sexistes (VGM) n’est plus valable. En effet, cette loi de la ville de New York a été remplacée par celle sur les survivants adultes et par la loi d’État sur les enfants victimes.
Pour mieux comprendre, il suffit de se baser sur l’analyse de l’Associated Press qui estime que l’accusatrice aurait dû intenter une action en justice avant août 2021.
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L’attaché de presse de Diddy a abordé le sujet, non pas sous force de déclaration officielle, mais en pointant du doigt le paragraphe du procès relatif à la question. « En haut de la plaidoirie du plaignant figure un “avertissement déclencheur” en gras, sans pertinence juridique, destiné à attirer l’attention sur ses allégations salaces et dépravées », peut-on y lire. « Ce coup d’éclat est destiné à mettre en évidence une plainte sans fondement et prescrite, qui a été conçue pour causer aux défendeurs Combs une publicité indésirable, de l’embarras et des coûts financiers, afin que le plaignant puisse leur soutirer un recouvrement financier non mérité. »