Le rap français connaît une fin d’année 2024 intense, marquée par des sorties d’albums très attendues. Parmi elles, Kintsugi, le cinquième opus de Dinos, a suscité une effervescence notable. Cependant, son succès fulgurant n’a pas échappé à Booba, toujours prompt à réagir. Retour sur un clash qui secoue la sphère rapologique.
Un lancement triomphal pour Kintsugi
Sorti le 29 novembre 2024, Kintsugi a signé des débuts impressionnants. Avec 19 723 exemplaires écoulés en une semaine, dont 12 028 en physique, Dinos prouve qu’il reste une valeur sûre du rap français. Ce chiffre interpelle d’autant plus dans une industrie de plus en plus tournée vers le streaming, où les ventes physiques se raréfient.
Pour ce projet, Dinos s’est entouré d’artistes de renom tels que ZED, Josman, Tiakola, Hamza, Lino, Hélène Ségara et Sofiane Pamart. Fidèle à son style, il livre un album à la fois sobre et profond, affirmant sa volonté de “faire de la bonne musique” sans céder aux tendances de marketing tapageur.
Booba ironise sur les chiffres de Dinos
Jamais en reste lorsqu’il s’agit de commenter l’actualité rap, Booba a rapidement réagi au succès de Kintsugi. Sur son compte X (anciennement Twitter), le Duc de Boulogne n’a pas caché son scepticisme :
“Et lui c’est pareil 61% de physique je meurs. Mais qui a encore un lecteur CD même ?”
Cette pique fait écho à une déclaration précédente, où Booba remettait en question la légitimité du succès de Dinos. Lors des Flammes, une cérémonie où Dinos avait été récompensé, Booba avait déjà lancé :
“Personne écoute Dinos, vous l’avez fabriqué de toutes pièces.”
Entre clash et reconnaissance : une rivalité qui interpelle
Si les propos de Booba suscitent des débats, ils traduisent également une réalité : Dinos est désormais un acteur majeur du paysage rap français, capable de provoquer des réactions de figures incontournables comme B2O.
Pour certains, ces critiques relèvent d’une jalousie face à l’ascension fulgurante de Dinos. Pour d’autres, elles soulignent la résistance de Booba face à une nouvelle génération qu’il accuse parfois d’être artificiellement mise en avant.
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