est un peu au fond du trou en ce moment, même s’il essaye de montrer le contraire en faisant des vidéos où il parle business avec P.Diddy. Non conservé par l’émission de DJ Akademiks pour son émission “Everyday Struggle”, il se fait également allumé depuis plus d’un an par les fans et la nouvelle génération de rappeurs dont il ne comprend pas les codes. Il a récemment été clashé par Quavo tout en musique sur “Ice Tray”.
Et ça n’est visiblement pas près de s’arrêter, car c’est cette fois Drake lui-même qui vient de rajouter de l’huile sur le feu dans un de ses deux nouveaux morceaux, “God’s Plan” et “Diplomatic Immunity”.
Deux sons, deux ambiances
On ne va pas parler des mois de la polyvalence de Drake, qui a montré qu’il était capable de s’adapter à n’importe quel type d’instrumentale ou d’ambiance, et de jouer tous les types de personnages de manière plus ou moins crédible. Un interprète de génie qui, même s’il écrit rarement ses textes, arrive à les interpréter avec beaucoup de justesse. Pour “God’s Plan”, on a le droit à un hit “sucré” comme Drake sait les faire depuis ses débuts, avec une instru un peu planante, pas trop entraînante, ça nous fait penser à une nouvelle version plus moderne de son “Headlines”.
Le deuxième single est beaucoup plus intéressant, car moins léger et dans une humeur plutôt mélancolique et “East Coast”, domaine où Drake excelle lorsqu’il s’y aventure (trop rarement à notre goût…). Très influencé par la scène new-yorkaise des années 90 et 2000, Drake nous livre un morceau rappé d’une traite sans refrains, où il lâche tout ce qu’il a sur le coeur. Le smoments les plus intéressants sont ceux où il parle de la “Black Excellence” promue par Diddy, Kanye, Jay-Z, Beyoncé, et qui ne s’applique pas à lui car il ne serait “que” métisse.
Il en profite pour allumer Joe Budden, dans ces quelques lignes: “Shit is cmplex like short niggas ‘roung tall sadies, I Gotta watch who i’m takin’ to like it’s all-ages, I’ve seen buddin’ careers turn ito sit around and talk about other carrers, judgin’ their peers kowledge from niggas who did not contribute to none of this here”. Pour vous résumer l’idée, il trouve Joe Budden ridicule, car l donne des leçons de cultures hip hop aux nouveaux MCs, alors que lui-même n’a contribué que très modestement à cette culture, n’ayant jamais rien fait de vraiment mémorable en tant qu’artiste. Au moins c’est dit, et avec la manière!
