Le succès de Gims avec son dernier projet “Le Nord se souvient” ne fait pas que des heureux. Alors que l’EP s’est écoulé à 65 000 exemplaires en 11 semaines, ces chiffres impressionnants suscitent des interrogations. Parmi les sceptiques, un adversaire bien connu de Gims : Booba, qui l’accuse publiquement de tricherie sur ses ventes.
Des chiffres qui intriguent
Les ventes de “Le Nord se souvient” suivent une trajectoire inhabituelle dans l’industrie musicale. Alors qu’une forte baisse des ventes est généralement évoquée après la première semaine, les chiffres de Gims semblent défier cette règle. Selon les données, l’EP aurait été vendu presque autant en deuxième semaine qu’en première, et même davantage en troisième semaine. Plus étonnant encore, lors de sa onzième semaine d’exploitation, l’artiste aurait vendu 6 200 exemplaires, surpassant ainsi sa quatrième semaine.
Pour Booba, ces performances sont tout simplement trop belles pour être vraies.
Booba, le pourfendeur de la triche
Fidèle à son style, Booba n’a pas hésité à exprimer son scepticisme sur X (anciennement Twitter) :
“Pour info, ce ratio n’existe pas. Vendre quasi autant la 1ère semaine que la 2ème semaine n’existe pas. Quant à vendre plus en 3ème semaine qu’en 2ème semaine alors là !!!!!!!!! @ GIMS Je vais bientôt couper le courant.”
Le rappeur de Boulogne, habitué des clashs, va encore plus loin en qualifiant ces chiffres d’“impossibles” et en interpellant directement Gims avec une question cinglante :
“Vous n’avez pas honte ?“
Une rivalité ancienne ravivée
Cette nouvelle attaque de Booba s’inscrit dans une rivalité de longue date entre les deux artistes. Depuis plusieurs années, les affrontements se multiplient entre Gims et le DUC, notamment autour des questions de légitimité et de performances. Cette fois, Booba semble décidé à faire vaciller la crédibilité de son adversaire en soulevant des doutes sur ses ventes.
Gims : silence ou contre-attaque ?
Face à ces accusations, Gims reste pour l’instant silencieux. Son succès, bien réel, est-il terni par des pratiques discutables ou s’agit-il simplement d’un coup de communication orchestré par Booba ? Les fans des deux camps restent divisés, alimentant une polémique qui pourrait bien durer.
Une industrie sous le feu des projecteurs
Au-delà de cette querelle, les accusations de Booba présentent une question plus large : la transparence des ventes dans l’industrie musicale. Entre manipulation des données, streaming massif et stratégies de promotion, il devient de plus en plus difficile de distinguer les succès authentiques des performances artificiellement gonflées.
Ce débat soulève un enjeu majeur pour le rap français : préserver la confiance du public face à des chiffres parfois opaques.
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