La première édition du Golden Coast Festival a fait sensation à Dijon, transformant la campagne bourguignonne en un lieu de rassemblement incontournable pour les amateurs de rap. Avec une programmation impressionnante et une atmosphère festive, cet événement a marqué les esprits malgré quelques imprévus. De la présence des géants du rap français à des installations innovantes, plongeons dans les détails de ce festival qui a mis Dijon sur la carte musicale.
Une programmation époustouflante
Le Golden Coast Festival n’a pas lésiné sur les moyens pour sa première édition. Avec trois scènes—Mothership, Zero Gravity, et Cargo—le festival a réuni un impressionnant lineup d’artistes. SCH, Yamé, SDM, La Fonky Family, Luidji et Booba figuraient parmi les têtes d’affiche, promettant des performances qui ont su captiver le public. SCH, en particulier, a offert une prestation mémorable, transformant Dijon en une extension de Marseille avec ses hits et ses visuels grandioses. Le public a été transporté par l’énergie de ses morceaux, et le festival a confirmé son statut de plateforme de choix pour les étoiles montantes et établies du rap.
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Un événement entre innovations et petits couacs
Le festival s’est distingué par ses installations originales et ses décorations immersives. Le site, bien que marqué par la fraîcheur du climat et quelques imperfections logistiques, a su se rattraper avec des éléments uniques. Les festivaliers ont pu admirer un Snoop Dogg géant en forme de saucisse—le « Snoop Hot Dog »—et un 2Pac relooké en personnage de jeu vidéo, « 2Pacman ». La présence d’un terrain de basket et d’une salle de jeux d’arcade rétro a ajouté une touche ludique à l’événement. Malgré quelques critiques sur la topographie du site et la fréquence des navettes, ces touches originales ont contribué à l’ambiance festive générale.
Les performances marquantes : entre nostalgie et nouveauté
La diversité des performances a été l’un des points forts du festival. Les scènes ont vu se succéder des artistes aux styles variés, allant des vétérans du rap comme La Fonky Family, qui a régalé la foule avec des classiques des années 90, à des talents plus récents comme SDM et Luidji. Yamé a su captiver avec sa prestation en live, un rare moment de véritable performance scénique parmi une programmation souvent dominée par des playback orchestrés. En clôture, la collaboration de SDM avec Booba a offert un final grandiose, soulignant l’impact et la longévité de ces artistes dans l’univers du rap français.
Des surprises et des performances iconiques
Le festival a offert des moments mémorables, comme la prestation de Luther sur la scène Zero Gravity, avec son style brut et émotionnel, et le passage de Zola, qui a fait le show malgré les conditions tardives. Le public a également été ébloui par la performance de SCH, qui a su créer une expérience immersive avec des visuels et des effets sonores impressionnants. Le retour de La Fonky Family a apporté une touche de nostalgie, tandis que les nouveaux talents comme SDM ont montré que la relève est prête à prendre le relais.
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