Le rappeur Gucci Mane a annoncé mettre fin à son contrat avec le label Atlantic Records. Ils travaillaient ensemble depuis 13 ans.
Pas de pitié pour les racistes, voilà le nouveau motto de Gucci Mane. Le rappeur d’Atlanta a décidé de se séparer de son label Atlantic Records. Cela après avoir sorti pas moins de 11 albums à leurs côtés, et alors même qu’il avait renouvelé son contrat en 2017 pour 10 millions de dollars. C’est sur Twitter que Radric Davis a décidé de lâcher la nouvelle. La raison ? Les managers du label seraient, selon lui, des “racistes polis“. La rupture de contrat devrait prendre effet le 3 juillet prochain.
Gucci Mane appelle les autres artistes à faire la grève
Il semblerait donc que malgré sa participation au Black Out Tuesday le label Atlantic Records n’ait pas convaincu l’interprète de “Big booty”. Il a par ailleurs appelé dans un second tweet (qu’il a supprimé plus tard) à faire la grève et à “brûler ces labels de racistes”:
“À tous les artistes, faisons la grève. Tous ces labels de racistes peuvent aller se faire foutre, brûlons-les aussi.”
Visiblement très remonté, le tonton de la trap n’a pourtant pas donné plus de détails quant aux accusations qu’il porte à l’encontre d’Atlantic Records. Nul doute que si cette affaire prend de l’ampleur, les réactions des accusés ne tarderons pas. Nous devrions donc en apprendre plus sur les dessous de cette affaire très rapidement.
Ce qui est sûr c’est dans le contexte actuel, alors que l’industrie de la musique a pris le mouvement Black Lives Matter à bras le corps et que les manifestations pour la cause noire-américaine se poursuivent aux États-Unis, il ne fait pas bon de se faire pointer du doigt pour racisme, même pour un label aussi puissant qu’Atlantic.
