L’acte pourrait ne pas connaître une évolution judiciaire mais Lil Wayne sait désormais qu’un de ses gardes peut porter plainte contre lui.
Les gardes du corps et agents de sécurité sont ceux en qui les célébrités mettent leur confiance pour leur sécurité. Paradoxalement, ces hommes de mains sont souvent ceux qui leur créent le plus de problèmes. Travis Scott a vécu la malheureuse expérience de voir deux agents de sécurité de l’Astroworld Festival porter plainte contre lui.
Après l’enfant mal aimé de Houston, c’est au tour de Lil Wayne de se voir entuber par l’un de ses gardes du corps.
Les accusations de toute part
Selon TMZ, le garde du corps accuse Lil Wayne d’avoir pointé une arme sur lui durant une dispute à son domicile. L’agent de sécurité a alerté la police sur l’altercation entre Lil Wayne et lui au Manoir Hidden Hills de son employeur en Californie.
Selon l’agent, tout est partie d’une dispute au cours de laquelle Lil Wayne a accusé le garde du corps de prendre des photos et de les partager aux médias. Après la dispute, Lil Wayne a ordonné au garde de quitter sa résidence. S’étant rendu aux toilettes avant de quitter la résidence, il s’est vu menacé par un fusil d’assaut que tenait Lil Wayne. Le garde a ensuite quitté la propriété et s’est rendu à sa cabane de fonction pour appeler la police. L’appel aurait dissuadé Wayne qui est parti avant l’arrivée des hommes en uniformes.
Le constat de la police
Malgré son appel à la Police, le garde a décidé de ne pas porter plainte contre son employeur. Lil Wayne est tout de même serein puisque l’un de ses proches a nié l’incident se basant sur le fait que son ami ne possède pas d’arme à feu. De même des sources introduites auprès des forces de l’ordre disent que la Police remet en doute l’histoire du garde car le gardien n’a aucune marque ou blessure sur le corps suite à la prétendue altercation physique.
Sauvé par ses antécédents judiciaires
S’il était vrai que Lil Wayne ne dispose pas d’arme à feu, il le devra au risque de 10 ans de prison qu’il encourait pour avoir plaidé coupable d’accusation fédérale d’armes. Il a été gracié par le Président Donald Trump mais évite l’usage d’arme à feu. En effet, il avait été épinglé par la police au cours d’une fouille de son avion (suite à des tuyaux de transport de drogue) à l’aéroport exécutif de Miami-Opa Locak. La fouille avait permis de trouver un Remington 1911 plaqué or, une arme de poing de calibre 45 chargée de six cartouches et un sac contenant de petites quantités de cocaïne, d’ecstasy et d’oxycodone.
Lil Wayne et son premier rendez-vous avec la mort
Lil Wayne a parlé en Août dernier de sa tentative de suicide à 12 ans lorsque sa mère avait découvert qu’il rappait. « Quand je suis rentré chez moi… j’ai reçu un appel de ma tante », a-t-il expliqué. « Elle m’a dit : “Elle a tout découvert. Mon garçon, tu vas te faire botter le cul. Tout ce rap, elle va le prendre dans son dossier, elle va le jeter. Alors tout ça s’est accumulé en moi. J’ai raccroché le téléphone, des pensées partout. La pensée principale était : “Je vais te montrer. Alors j’ai décroché le téléphone, j’ai appelé la police… Je suis allé dans sa chambre, j’ai pris le pistolet et j’avais déjà passé le coup de fil »
Wayne se souvient même que les choses auraient pu se passer autrement qu’il serait déjà mort. Il a poursuivi son intervention d’août. « La chanson de Biggie [‘One More Chance’] était diffusée… Je regardais [dans le miroir] en me disant : “Tu sais quoi ? J’ai commencé à penser que je devais me rendre fou et j’ai remarqué que je n’avais pas à le faire – c’est ce qui m’a fait peur. Comment j’ai su que j’avais des problèmes de santé mentale, c’est que j’ai appuyé sur la gâchette. », avait déclaré Lil Wayne.