Quasiment deux ans après son dernier projet, Lonepsi revient avec un EP de sept titres nommé Toutes les nuits du monde. Une douce poésie.
Alternant entre rap et chant, Lonepsi fait partie de ces artistes qui savent brillamment mêler la forme au fond. Grâce à une plume plus que fine et une palette d’émotion immense, son art s’approche plus de la poésie que du rap à proprement parler. Ces textes parlent souvent de lui, et mettent l’introspection au premier plan. Son nouvel EP intitulé Toutes les nuits du monde reste sur cette ligne de conduite.
Sur ce projet l’artiste laisse exprimer ses états d’âmes les plus intenses. Des émotions comme la nostalgie et l’expression ses sentiments à l’égard de sa moitié qui ne se manifestent pleinement que dans l’obscurité de la nuit. Une formule dont lui seul a le secret, et qui, jusqu’alors, n’a laissé personne indifférent.
Pour promouvoir son projet, Lonepsi a dévoilé entre autres, le morceau “Sous une averse”. Ce dernier a brillé par son originalité de diffusion. En effet, il ne pouvait être écouté sur les plateformes, seulement s’il pleuvait dans le lieu où se trouvait l’auditeur. Tout le monde n’a donc pas pu en profiter, mais au moins, ceux qui y ont eu cette chance l’ont fait de la plus belle des manières.
Comme pour ses précédents projets, Lonepsi a ressorti sa guitare et son piano. Car oui, s’il se la joue solo tout au long des sept titres de Toutes les nuits du monde, c’est bien lui qui a composé et produit toutes les instrumentales du projet. A noter également que l’on retrouve, comme souvent chez Lonepsi, quelques références à la mythologie grecque, à l’image du morceau “Oneiroi”. Il fait mention ici de la divinité des rêves. La subtilité est bien là. Ecouter Toutes les nuits du monde, c’est embarquer dans un rêve musical éveillé. Essayez, vous verrez.