Alicia Keys

Biographie de Alicia Keys

De son vrai nom Alicia Lila-Sarah Augello Cook, Alicia Keys est née le 25 janvier 1981 à Harlem dans la ville de New York. Très tôt à l’âge de 7 ans elle étudie la musique classique, au travers du travail de compositeur comme Ludwig van Beethoven. À 16 ans, à peine diplômée de Manhattan’s Professional Performance Arts School, Alicia arrête ses études pour se lancer dans la chanson. Révélée grâce à son titre, « Fallin’ » et devenue une diva de la Soul, Alicia Keys remporte beaucoup de prix, parmi lesquels : 14 Grammy Awards, 17 Billboard Music Awards, et 5 American Music Awards.

Une enfance prédestinée à la musique

Alicia est la fille unique de Terri Augelo et de Craig Cook. Alors qu’elle était encore toute petite, ses parents se séparent et la jeune fille devra vivre avec sa mère. Elle a été élevée dans le quartier de Hell’s Kitchen, à Manhattan, par sa mère et les liens avec son daron se sont détériorés. À l’âge de 4 ans, la petite fille appartient déjà à un groupe de filles et fait même une apparition dans un épisode de la série à succès des années 80, Cosby Show (épisode intitulé Slumber Party). C’est à 7 ans qu’elle commence à apprendre le piano et se passionne pour des compositeurs classiques comme Ludwig van Beethoven, Wolfgang Amadeus Mozart ou encore Frédéric Chopin.

À 16 ans, à force de travail et de persévérance, Lila-Sarah sort diplômée de la Professional Performing Arts School, un lycée prestigieux de Manhattan. Grâce à ses capacités intellectuelles indéniables, elle est acceptée à l’Université Columbia, qui lui offre une bourse d’études, mais Alicia y renonce, car sa passion pour la musique est plus forte que tout. La jeune fille qu’elle était décide d’abandonner ses études pour se consacrer à sa carrière musicale.

Les débuts de Keys dans la musique

Émoustillée par la ferme volonté de faire chemin en musique, Alicia coécrit et enregistre en 1997 sa première chanson Dah Dee Dah qui figure sur la bande originale de Men in Black. Un peu plus tard la native de New York rencontre Clive Davis, qui la fait signer chez Arista Records, label qui fut finalement racheté par Sony. Cette mauvaise passe ne la dissuade pas pour autant, car elle suit Clive Davis pour tenter l’aventure avec un nouveau label. C’est ainsi qu’elle rejoint le label J Records, et enregistre les chansons Rock wit U et Rear View Mirror, titres à succès qui figureront respectivement sur les bandes originales des films Shaft et Docteur Dolittle 2. Convaincue de son potentiel, la native de Harlem décide de se lancer dans une carrière solo.

Alicia entame sa carrière sur de bonnes notes

À peine âgée de 20 ans, Lila prend son envol et sort son premier album. C’est ainsi que « Songs in a minor » voit le jour. Produit par Clive Davis et arrangé par Isaac Hayes, l’opus sorti le 5 juin 2001 devient un véritable carton et se vend à 12 millions d’exemplaires dans le monde, le titre Fallin, l’un des meilleurs de l’opus devient un tube et Alicia Keys, propulsée artiste internationale par ce succès retentissant, rafle cinq Grammy Awards. L’album est certifié six fois disque de platine par la Recording Industry Association of America (RIAA) et elle devient ainsi, la meilleure nouvelle artiste vendeuse et la meilleure artiste de Soul et de R & B vendeuse en 2001.

AK devient en 2002 l’artiste solo ayant gagné le plus de Grammy Awards en une seule nuit après Lauryn Hill aux 41e Grammy Awards.

Avec un début sur des chapeaux de roue pour un premier projet, Keys enchaine et sort un second album fin 2003. Intitulé « The Diary Of Alicia Keys » le projet reçoit un accueil chaleureux de la part du public et concourt à une célébrité sans précédent de la chanteuse. L’opus devient l’une des plus grandes meilleures ventes (première semaine) pour une artiste féminine en 2003. Il se vend à plus 4 millions d’exemplaires aux États-Unis, et sera certifié quatre fois disque de platine par la RIAA. De record en record, le projet sera vendu à plus de 8 millions d’exemplaires dans le monde entier, devenant ainsi le sixième album le mieux vendu par une artiste féminine et le deuxième album le plus vendu par une artiste féminine de R & B. Époustouflant !

La chanson If I Ain’t Got You devient culte, au même titre que Fallin ». La jeune femme parcourt le monde pour promouvoir sa musique et devient en l’espace de trois ans seulement une figure iconique de l’industrie musicale.

Lellow devient définitivement une grande figure du monde musical

En juillet 2005, Lellow réalise son premier album live « Unplugged » au Brooklyn Academy of Music pour la chaîne MTV. Au cours de cette session, Alicia ajoute de nouveaux arrangements pour ses chansons originales ainsi que de nouvelles chansons. La session est publiée sur CD et DVD en octobre 2005. Simplement intitulé Unplugged, l’album débute à la première place au Billboard 200 avec la vente de 196 000 copies dès la première semaine.

Après quelques années consacrées aux tournées et à diverses activités annexes comme le cinéma et l’humanitaire, Lellow présente à l’automne 2007 son quatrième projet. Ainsi, l’album « As I Am », qui est le fruit de ses expériences et de ses introspections, sans doute son travail le plus personnel depuis ses débuts, voit le jour. Le single No One est immédiatement un énorme succès qui porte l’album tout entier et conduit à une tournée mondiale qui sera triomphale en 2008 pour cette férue de la scène musicale.

Alors qu’elle laisse à peine derrière elle l’ère As I Am, Alicia Keys retrouve le chemin des studios dès le printemps 2009 pour travailler son cinquième album studio. Inspiré une fois encore par son parcours personnel, cet album, « The Element of Freedom » réunit des influences musicales jusqu’alors inexploitées par la jeune femme qui montre ainsi qu’elle n’est pas confinée dans un seul genre. L’album sorti le 19 décembre 2009 a été certifié disque de platine aux États-Unis et au Royaume-Uni.

La variation de son style artistique l’a élevée à un niveau de grandeur. Le magazine américain MTV News considère qu’Alicia Keys aide à redéfinir la sensation de la musique durant la nuit ; et selon Patrick Huguenin du magazine New York Daily News, « cette incorporation de la musique classique au R & B, Pop, Rock… a contribué à l’énorme succès d’Alicia Keys ». Les magazines Américains The Independent, Jet… ont décrit son style comme « composé de Blues avec un backbeat Hip-hop », tout en notant que « ses paroles sur l’amour sont rarement errantes ». Le magazine Américain Blender la qualifie comme « la 1re nouvelle artiste du millénaire qui est capable de changer de musique ».

De nombreuses collaborations d’envergure à son actif

Loin d’être une femme farouche et solitaire, Alicia Keys se plaît à multiplier les collaborations. Les mélomanes furent ravis de l’entendre avec Jack White au générique du dernier James Bond, ce qui n’a pas laissé un grand souvenir à personne. En revanche, son duo avec l’emblématique Jay-Z sur Empire State of Mind, est devenu une des plus belles chansons consacrées à sa ville natale. « J’adore ce morceau, je suis fière de son retentissement. Au-delà de New York City, ce titre évoque les rêves qui se réalisent », dit-elle à propos de ce célèbre single.

Insatiable, AK compte bien continuer à croiser la route d’autres groupes et artistes à l’avenir. « J’adore la chanteuse Adele, je suis sûre qu’on pourrait faire quelque chose de bien ensemble » avoue-t-elle. Comme Alicia Keys, Adele est un puissant nom de l’industrie musicale US.

Grande figure des causes humanitaires

Loin de la scène, Alicia Keys est co-fondatrice et ambassadrice de Keep A Child Alive (AK) une association dont le but est de fournir traitements, soins et soutien aux enfants atteints du Sida et à leurs familles, en Afrique et dans les pays en voie de développement. L’implication de la jeune femme dans la lutte contre le Sida et son engagement aux côtés de KCA sont depuis quelques années inséparables de son parcours en tant qu’artiste.

Le film Alicia In Africa, Journey To The Motherland est un récit bouleversant qui relate le parcours émouvant d’Alicia sur le continent africain. En 2005, à l’occasion de la journée mondiale du SIDA, Keys chante avec Bono du groupe U2 Don’t Give Up Africa (à l’origine de Don’t Give Up de Peter Gabriel), dont les fonds sont destinés à soutenir les enfants affectés par le SIDA.

Depuis 2008, et avec l’appui d’Alicia Keys, KCA s’engage sous une forme plus moderne pour la récolte de fonds par l’intermédiaire des téléphones portables (envoi de 5 $ par le biais de l’envoi d’un SMS). L’opération permet de récolter des sommes au-delà des espérances et à chaque fois qu’Alicia Keys demande au public de s’engager, son appel est entendu et la répétition d’actions ponctuelles donne des résultats impressionnants.

Reconnue à sa juste valeur pour son engagement humanitaire

Le 13 avril 2017, Alicia Keys reçoit le Prix Ambassadeur de la conscience, décerné par Amnesty International et qui « rend hommage à des personnes qui ont montré la voie en matière de défense des droits humains et qui ont fait preuve d’un courage exceptionnel pour les défendre », un prix également remis, cette année, à « six personnes représentant la force et la diversité du mouvement des droits des autochtones du Canada ».

À cette occasion, la musicienne dans une vive émotion déclare : « C’est avec beaucoup d’humilité que je reçois ce grand honneur, et que je me trouve en présence du mouvement des droits des peuples autochtones […]. Cela m’encourage à continuer à dénoncer les injustices et à utiliser les moyens qui sont à ma portée pour attirer l’attention sur les questions qui tiennent à cœur. »

Une carrière à succès dans le cinéma

En 2007, Alicia Keys débute dans le milieu du grand écran et apparaît dans le film de Joe Carnahan « Mise à prix », où elle joue le rôle de Georgia Sykes, tueuse réputée du ghetto. Elle est alors repérée. Elle joue par la suite le personnage de Lynette dans la comédie « Le Journal d’une Baby-Sitter » en 2007. Puis enfin en 2009, dans le film « Le secret de Lily Owens » le rôle de June Boatwright.. La chanteuse new-yorkaise ne s’est pas limitée à son talent artistique.

Dans la myriade des chanteuses de soul et de R & B standardisées surgies dans l’arène musicale, Alicia Keys a su imposer sa différence, et ce dès son premier album, Songs on A Minor. Plus le temps coulait, plus elle n’a cessé de confirmer l’immensité de son talent. Elle apporte un soin maniaque à sa production, depuis l’écriture de ses chansons jusqu’à ses prestations scéniques. En espérant un retour sur le devant de la scène de la part de l’artiste, veuillez nous préciser en commentaire un de ses titres qui vous a le plus marqué.