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Beyoncé

Biographie de Beyoncé

De son vrai nom Beyoncé Giselle Knowles, Beyoncé est une chanteuse de RnB et soûl, compositrice, productrice et actrice américaine née le 4 septembre 1981 à Houston au Texas. Devenue célèbre grâce à la force créative du groupe Destiny’s Child, qui est la formation féminine ayant vendu le plus d’albums dans l’histoire de la musique, elle sort son premier album solo, « Dangerously in Love », en juin 2003 et enchaîne avec son second album « B’Day » le 4 septembre 2006.

L’album et ses singles remportent 6 Grammy Awards, battant le nombre de Grammy Awards remporté par une artiste féminine en une seule cérémonie. Depuis lors, la native de Houston, femme du célèbre rappeur Jay-Z rencontre des succès perlés sur son chemin et fait partie des artistes les plus talentueux de sa génération. En 2010, le magazine Forbes classe la chanteuse à la deuxième place de sa liste des 100 personnalités les plus puissantes et influentes dans le monde.

Notre magazine s’intéresse à l’histoire de cette passionnée de la scène depuis son enfance jusqu’à ce jour.

Sa passion pour la musique : un rêve d’enfance

Fille de Mathew Knowles, producteur de musique professionnel afro-américain, et de Célestine Ann « Tina » Beyoncé, styliste, couturière et coiffeuse d’origine afro-américaine, amérindienne et française, Queen B est scolarisée à l’école primaire St. Mary au Texas, où elle suit des cours de danse. Son talent pour le chant est découvert quand son professeur de danse commence à fredonner une chanson qu’elle termine, en atteignant des notes aiguës. L’intérêt de Beyoncé pour la musique et le spectacle naît après sa participation à un spectacle scolaire où elle chante « Imagine » de John Lennon et remporte le concours. Ses parents, et en particulier son père Mathew Knowles, ne laissent rien au hasard, et l’inscrivent dans une école primaire spécialisée dans la musique à l’âge de 9 ans.

Beyoncé a su très jeune ce qu’elle voulait faire : « Très tôt, ma mère m’a dit d’être la personne que je voulais profondément être. Je voulais être coiffeuse pendant longtemps puis professeur de danse. Quand j’avais 7 ans, j’ai dansé sur une scène pour la première fois et j’ai eu un vrai coup de foudre pour les sentiments et les émotions que cela me procurait ». La chanteuse n’avait pas d’amis, mais un vrai talent : « J’étais maladroite avec les autres enfants, mais bien plus à l’aise sur une scène. J’ai dit à ma mère “Je sais qu’il n’y a aucune chance pour que ça marche, mais je vais devenir chanteuse”. J’étais dans un groupe à l’âge de neuf ans et c’est alors que mon père, Matthew, a quitté son travail pour devenir notre manager’ ».

En 1990, elle est inscrite à l’école primaire Parker, une école spécialisée dans la musique à Houston, où elle s’exerce sur scène avec la chorale de l’école. Elle va également à la Kinder High School for the Performing and Visual Arts de Houston et entre ensuite à la Alief Elsik High School (en) localisée dans une municipalité de la banlieue de Houston, Alief. Beyoncé est soliste dans la chorale de son église, l’église méthodiste unie St. John. Elle reste dans la chorale pendant deux ans.

Passage de Girls Tyme à Destiny’s Child

Alors âgée de neuf ans, Beyoncé rencontre LaTavia Roberson lors d’une audition pour rejoindre un groupe de divertissement entièrement féminin. Avec Latavia et sa cousine Kelly Rowland, elles rejoignent toutes trois un groupe de six jeunes filles qui fait du rap et de la danse, appelé à l’origine Girl’s Tyme. Le groupe participe à sa première compétition, mais échoue parce que, selon Beyoncé, la chanson interprétée n’était pas la bonne. Honey B connaît son premier « échec professionnel » avec cette défaite, mais retrouve confiance après avoir appris que les pop stars Britney Spears et Justin Timberlake avaient eux aussi vécu la même humiliation. Chemin faisant, le père de Beyoncé prend la gestion du groupe et réduit l’effectif à quatre.

Grâce au soutien continu de Matthew, ces jeunes filles auditionnent auprès des maisons de disques et signent finalement chez Elektra Records. Elles déménagent à Atlanta pour travailler sur leur premier enregistrement, avant que la maison de disques ne rompe le contrat en 1995. Le groupe retourne à la maison pour recommencer à zéro et le nom du groupe est changé en Destiny’s Child. Ceci apporte la discorde chez les Knowles, les parents de Beyoncé se séparent brièvement quand elle a 14 ans. En 1996, la famille se reforme, et au même moment, les filles signent un contrat avec Columbia Records sous le nom de Destiny’s Child. C’était le début d’une nouvelle aventure pour Beyoncé.

Premiers succès avec Destiny’s Child

Grâce au quatuor, le Texas a engendré l’une des plus célèbres girls bands de son histoire. Le groupe détient à la date d’aujourd’hui, le record de ventes de tous les temps pour un groupe féminin : 60 millions de disques. Après un premier album éponyme, Destiny’s Child est lancé dans la reconnaissance générale qui suit la sortie de leur second album en 1999, « The Writing’s on the Wall », le plus vendu et qui contient les singles classés numéro un des ventes « Bills, Bills, Bills » et « Say My Name ». Ce deuxième opus se vend à 8 millions d’exemplaires, le phénomène Destiny’s Child est lancé. En interne, quelques tensions se font sentir, et LaTavia Roberson et LeToya Luckett quittent le groupe. Ce sont Michelle Williams et Farrah Franklin qui les remplacent. Cette dernière ne reste finalement que quelques mois et le groupe continue sa route à trois.

Les mouvements au sein du groupe ne perturbent en rien son succès. Les singles se suivent et atteignent tous les sommets des classements des ventes. Leur troisième album, « Survivor », qui contient des thèmes que le public interprète comme en rapport avec l’expérience du groupe, comprend les succès mondiaux : “Independent Women“, “Survivor” et “Bootylicious“. En 2002, Destiny’s Child annonce une pause, ce qui permet à ses membres d’avoir une carrière individuelle. Elles se réunissent avec « Destiny Fulfilled » en 2004, et un an plus tard, au cours de leur tournée mondiale, elles annoncent que le groupe se dissout et que ses membres poursuivent une carrière solo.

Tout au long de leur carrière, le groupe sort quatre albums studio et a quatre singles numéro un aux États-Unis. Elles vendent plus de 60 millions de disques en tant que groupe et deviennent un des groupes qui ont vendu le plus aux États-Unis. Le magazine Billboard classe le groupe comme l’un des plus grands trio de tous les temps, et intronise le groupe en 2008 à la 68e place du Top 100 des artistes de tous les temps. En 2005, les World Music Awards les reconnaissent comme l’un des groupes féminins ayant le plus vendu de disques dans le monde. Elles sont classées également à la 9e place des artistes de la décennie 2000–2010 par Billboard.

Avec le single « Survivor », Destiny’s Child laisse des empreintes dans le game

Sorti en février 2001, le single « Survivor » des Destiny’s Child devient un succès immédiat. Donnant son nom au troisième album du groupe américain, dont il est extrait, il est rapidement porté au sommet des charts en Europe et aux États-Unis, en atteignant la deuxième place au classement Billboard Hot 100. Il permet même à ses interprètes de remporter le Grammy Award de la « meilleure per­formance R’n’B par un duo ou un groupe avec chant » en 2002. Le morceau dont le titre est inspiré des divers différends survenus au sein du groupe réunit tous les élé­ments d’un tube taillé pour le succès.

Comme le rappelle J. Randy Taraborrelli dans son livre Becoming Beyoncé, The Untold Story (éd. Grand Central Publishing, 2015), Queen B a eu l’idée d’écrire le morceau après avoir écouté une émission de radio : « Alors qu’elle était en tournée avec Christina Aguilera, elle a entendu sur une radio locale un DJ qui démontait les Destiny’s Child, comparant le groupe à l’émission de télé-réalité Survivor (version originale de Koh Lanta). Il se demandait alors quelle serait “la prochaine fille à quitter l’île”. Ce qui a agacé Beyoncé. Elle a donc écrit “Survivor” le jour suivant dans l’avion pour la prochaine ville. “Je l’ai écrit rapidement, car j’étais frustrée”, se rappellera-t-elle plus tard. “Pour moi, ça représentait tout ce que la survie signifie pour les femmes, et à quel point il est difficile de rester unies, quand certaines personnes font tout pour vous faire tomber”.

Enfin, il y a son clip flamboyant signé Darren Grant, dans lequel Beyoncé, Kelly Rowland et Michelle Williams s’illustrent en rescapées vêtues de peaux de bête, de haillons et autres treillis taille basse sur une île déserte – une prestation qui leur permettra de remporter le MTV Video Music Award de la meilleure vidéo R’n’B en 2001. “Comme tous ces gros tubes américains de soul, de R’n’B ou de hip-hop, ‘Survivor’ fait preuve d’une mécanique implacable”, dissèque le journaliste spécialisé Olivier Cachin. “Il y a une topline, une mélodie, des paroles, un clip… l’ensemble fait que, effectivement, on savait dès sa sortie que ce serait quelque chose d’énorme — et ça l’a été.” “Survivor” est sans ambages, un morceau qui, de par son succès et son contexte, est entré dans l’histoire de la pop, qui a été parodié, repris… Un tube tellement célèbre qu’il traverse les années, et reste un hit très important, même près de vingt ans après sa sortie.

Des débuts réussis en Solo

L’aventure avec les Destiny’s Child ayant pris fin, Beyoncé, comme toute personne à sa place, décide de se concentrer sur sa carrière solo. En 2003, elle sort son premier album solo “Dangerously in Love”, qui contient les singles populaires “Crazy in Love”, “Baby Boy” et “Naughty Girl”. Le disque devient l’un des albums à succès de l’année, il se vend à plus de 12,5 millions d’exemplaires dans le monde dont 5 millions aux États-Unis et obtient également le record de cinq Grammy Awards. Des performances qui motivent la native de Houston à rêver plus.

Honey B dévoile son second album studio, “B’Day”, sorti le jour de son 25e anniversaire en 2006. L’opus dénombre plus de 9,5 millions d’exemplaires vendus, dont 3 millions aux États-Unis. Son troisième album solo “I Am… Sasha Fierce”, sorti en 2008, inclut le tube “Single Ladies”. L’album et ses singles gagnent six Grammy Awards, battant le record du nombre de Grammy Awards remporté par une artiste féminine au cours de la même cérémonie et se vendent à plus de 9 millions d’exemplaires dans le monde dont 5 millions aux États-Unis.

Une pause, pour se recharger avant de continuer le chemin

Plus tôt dans l’année, Beyoncé déclare dans une interview pour USA Today qu’elle prendra une pause musicale en 2010 : “Il est certainement temps de prendre une pause, de recharger mes batteries. Je voudrais prendre environ six mois et ne pas aller en studio. J’ai juste besoin de vivre ma vie, d’être inspirée par de nouvelles choses.” Beyoncé déclare également vouloir aller au restaurant, prendre des cours, aller voir des films, des spectacles de Broadway et prévoir également de passer plus de temps avec son neveu, Julez (le fils de sa sœur, Solange Knowles).

Durant sa pause, Beyoncé est interviewée par le magazine Allure en février 2010 où elle révèle que “Sasha Fierce n’est plus. Je l’ai tuée.” Elle poursuit en disant qu’elle est assez à l’aise avec elle-même pour s’assumer sans alias. Elle explique en outre : “Je n’ai plus besoin de Sasha Fierce, parce que j’ai grandi et maintenant je suis capable d’unifier les deux.” Aux BET Awards 2010, Beyoncé remporte le BET Award de la vidéo de l’année pour sa collaboration avec Lady Gaga sur Video Phone.

En 2011, son quatrième album intitulé » 4 « contient les singles “Run the World“, “Best Thing I Never Had” et enfin “Countdown“. L’opus est inspiré de différents artistes, dont Fela Kuti, The Stylistics, Lauryn Hill, Stevie Wonder et Michael Jackson. Il débute à la première place du Billboard 200 avec 310 000 exemplaires vendus en première semaine. Cela donne à la chanteuse son quatrième album consécutif à la première place des albums aux États-Unis et elle devient la seconde artiste féminine et la troisième artiste, à avoir ses quatre premiers albums studio à la première place du Billboard 200.

Une ascension croissante et de nombreuses distinctions à son actif

Devenue une valeur sûre et incontournable de la scène musicale américaine, la Queen of pop est adulée de toute part. Le 21 janvier 2013, Beyoncé chante l’hymne national lors de la seconde investiture du président américain Barack Obama. Quelques jours plus tard, lors de la 55e cérémonie des Grammy Awards, elle remporte le prix de la meilleure chanson RnB traditionnelle pour “Love pop”. Cette passionnée de la musique apparaît dans son propre documentaire qu’elle réalise et produit intitulé Life Is But a Deam diffusé sur HBO le 16 février 2013 où elle parle de sa vie professionnelle et personnelle dont sa grossesse. Le DVD, accompagné d’un live faisant partie du Revel Presents : Beyoncé Live sort en novembre 2013 avec une chanson exclusive ; ‘God Made You Beautiful’.

Beyoncé entame sa cinquième tournée de 132 dates The Mrs. Carter Show World Tour le 15 avril 2013 à Belgrade en Serbie et qui s’achève le 27 mars 2014, à Lisbonne, au Portugal et qui est sa tournée ayant le plus eu de succès et une des tournées les plus rentables de tous les temps. Le 4 avril 2013, elle figure dans une publicité “Embrace your past, but live for now” pour la marque de boisson Pepsi-Cola où une partie du titre inédit “Grown Woman” est diffusée. Le lendemain, est diffusée dans une publicité pour la marque de vêtements H & M, une nouvelle chanson “Standing on the Sun”.

 

En mai 2013, elle participe à la bande originale produite par Jay-Z de Gatsby le Magnifique en reprenant Back to Black d’Amy Winehouse en collaboration avec André 3000. Elle prête sa voix à Queen Tara dans le film d’animation Epic : La Bataille du royaume secret qui sort le 24 mai 2013, et elle enregistre le titre “Rise-Up” coécrit avec Sia pour le film. En juillet 2013, elle est présente sur l’album devJay-Z, » Magna Carta… Holy Grail « avec le titre « Part II » (On the Run) qui sera le troisième single de l’album en février 2013.

La surprise « Beyoncé »

C’est sans aucun doute un des albums les plus iconiques de Queen B. Un opus dont elle n’a même pas eu besoin de faire de la publicité. En 2013, après plusieurs mois d’attentes et de doutes concernant la sortie d’un nouvel album, la chanteuse sort le cinquième de sa carrière solo, sans prévenir ni avoir teasé à son sujet. Un projet ambitieux de 14 titres et 17 clips qu’elle annonce avec une publication Instagram, rien de plus.

Intitulé « Beyoncé », l’album se vend à 80 000 exemplaires en 3 heures aux États-Unis et réussit à se placer numéro 1 dans 107 pays sur iTunes. Grâce à cette performance, Beyoncé dépasse le précédent record détenu par les One Direction qui était de 97. L’opus s’est vendu à plus de 430 000 exemplaires en un peu plus de 24 heures aux États-Unis. « Beyoncé » s’est vendu à 3 millions d’exemplaires dans le monde en janvier 2014. La RIAA l’a certifié double disque de platine pour ses 2 millions d’albums vendus aux États-Unis.

À ce jour, l’album s’est vendu à plus 5 millions d’exemplaires dans le monde.

« Avec ce cinquième album, Beyoncé cherche également à créer l’événement et différemment de ce que les pop stars mainstream avaient l’habitude de proposer. Ce qui est différent avec cet album, c’est qu’il anticipe les modes de consommations culturels qui viennent s’installer dans la seconde moitié des années 2010. Proposer tout et tout de suite pour un artiste mainstream comme Beyoncé dont chaque disque est accompagné d’un plan marketing redoutable, c’est un pari » explique le podcast Le jour pop dans un épisode consacré à Bey.

L’opus « Lemonade » sur les pas de « Beyoncé »

À l’instar de son précédent album « Beyoncé », la sortie de « Lemonade » a été tenue secrète jusqu’au 23 avril 2016. Le titre de l’opus est inspiré par la grand-mère de Beyoncé, Agnéz Deréon, et par celle de son mari Jay-Z, Hattie White. À la fin du titre « Freedom », on peut entendre un discours de Hattie White lors de la fête pour ses 90 ans en avril 2015 : « I had my ups and downs, but I always found the inner strength to pull myself up. I was served lemons, but I made lemonade », ce qui fait référence à l’expression « Quand la vie vous donne des citrons, faites de la citronnade ».

« Lemonade » est le sixième album studio de la chanteuse américaine. C’est l’un des albums les plus personnels de la chanteuse. Elle y raconte les phases par lesquelles elle est passée pour se reconstruire et reconstruire son couple après que Jay-z, son mari et le père de ses enfants, l’a trompée. L’album explore également son histoire et son ethnicité dans un prisme afroféministe, avec des références à de nombreuses autres œuvres comme Daughters of the Dust, premier film américain réalisé par une femme noire.

« Lemonade » s’est vendu à 653 000 exemplaires en une semaine. L’album a pris la première place du Top 200 des albums du Billboard, devant un « Very Best Of et Purple Rain » de Prince. Il s’agit de la sixième fois, sur six albums, que la chanteuse décroche la première place. Autre exploit, Beyoncé a réussi à placer la totalité des 12 titres de l’album dans le top Billboard Hot 100. Une première pour une artiste féminine. Le single « Formation » est le premier à apparaître à la dixième place, suivi de « Sorry », « Hold Up » et « 6 Inch » dans le top 20, et ainsi de suite jusqu’à la 63e place.

Beyoncé s’assume

Déroulant le fil de son évolution personnelle, Beyoncé explique qu’à 30 ans, elle a soudainement pris conscience qu’elle avait envie de fonder une famille pour que « [sa] vie devienne plus que [sa] carrière ». « J’ai travaillé pour guérir un traumatisme générationnel et transformé mon cœur brisé en un art qui pourrait aider à faire avancer la culture et avec un peu de chance vivre bien après moi » dit la maman de Blue Ivy, Sir et Rumi en évoquant BeyGOOD, la fondation qu’elle a créée pour aider les enfants défavorisés et la communauté afro-américaine.

« J’ai passé tellement de temps à essayer d’être une meilleure personne et à améliorer tout ce que j’ai entrepris que j’en suis à un point où je ne ressens plus le besoin d’être en compétition avec moi-même. (…) Le passé est le passé. J’ai l’impression que, sur de nombreux aspects, cette Beyoncé plus jeune et moins évoluée ne pourrait pas rivaliser avec la femme que je suis aujourd’hui » ajoute-t-elle avec détermination.

En 2021, alors âgée de 40 ans, Beyoncé affirme être plus en paix avec elle-même qu’elle ne l’a jamais été : « Je veux montrer que l’on peut s’amuser et se fixer des objectifs, que l’on peut être respectueuse et dire le fond de sa pensée. On peut être élégante et provocatrice à la fois. On peut avoir des formes et être une icône de la mode. Je souhaite cette liberté à quiconque ». Puis à la superstar d’en faire la promesse : « J’ai donné de ma personne et suivi chaque règle pendant des décennies, alors aujourd’hui je veux briser les règles qui ont besoin d’être brisées. Mon souhait pour le futur est de continuer à réaliser tout ce que tout le monde pense que je ne peux pas faire ».

Un amour parfait avec Jay-Z

Beyoncé vit depuis des années, avec Jay-Z, l’une des relations les plus populaires de l’industrie musicale mondiale. Tout commence en 2002 lorsque des rumeurs commencent à circuler au sujet de leur relation après leur duo sur, « 03 Bonnie & Clyde ». En dépit de rumeurs persistantes, les deux amoureux décident de jouer la carte de la discrétion.

Le 4 avril 2008, Beyoncé et Jay-Z se marient à New York. L’événement est rendu public le 22 avril 2008. Beyoncé ne montre pas publiquement son alliance jusqu’au concert Fashion Rocks le 5 septembre 2008 à New York. Elle révèle finalement leur mariage par un montage vidéo d’ouverture à la soirée d’écoute de « I Am… Sasha Fierce » au Sony Club à Manhattan. Malgré de nombreuses rumeurs sur l’infidélité de Jay-Z, le couple se montre plus solide que jamais et multiplie les collaborations. En mai 2014, le rappeur et sa belle-sœur Solange Knowles, dont Beyoncé est très proche, se seraient même battus à ce propos.

Le 7 janvier 2012, Beyoncé donne naissance à son premier enfant, une petite fille prénommée Blue Ivy, à New York. Une nouvelle qui est bien accueillie dans le rang des fans de la star. Le 1er février 2017, la native de Houston annonce qu’elle attend des jumeaux avec une série de photographies et un poème intitulé I have 3 hearts jouant sur des codes religieux. L’annonce de sa grossesse sur Instagram devient la photo la plus aimée du site en moins de quelques heures. Le 13 juin 2017, elle donne naissance à ses jumeaux, un garçon, Sir Carter et une fille, Rumi. Depuis, le couple multiplie les apparitions publiques.

Des tournées en couple

Le 5 mars 2018, l’annonce d’un tour commun entre Beyoncé et Jay-Z fuite sur Facebook et ce n’est que le 12 mars que le couple annonce officiellement sa tournée mondiale, « On the Run II Tour » à travers une bande-annonce sur YouTube. Le 20 mars 2018, les deux amoureux partent pour la Jamaïque pour y tourner un clip réalisé par Melina Matsoukas. Le 6 juin 2018, les parents de Blue Ivy entament le « On the Run II Tour » à Cardiff, au Royaume-Uni. Dix jours après, lors de leur dernière prestation à Londres, le duo dévoile « Everything is Love », leur album commun crédité sous le nom de The Carters (« Les Carter » en français).

Le couple publie aussi sur la chaîne YouTube de Beyoncé un vidéo-clip pour le principal single de l’album, « Apeshit », tourné au Musée du Louvre. « Everything is Love » reçoit principalement des critiques positives, et débute deuxième des charts américains avec 123 000 équivalents-albums (pour 70 000 albums physiques vendus).

Le 2 décembre 2018, Beyoncé et Jay-Z sont têtes d’affiche du festival Global Citizen : Mandela 100 qui se déroule au FNB Stadium de Johannesburg en Afrique du Sud. Leur prestation de deux heures adopte une structure similaire à leur tournée On the Run II Tour, et Beyoncé est saluée pour ses tenues qui rendent hommage à la diversité africaine.

Philanthrope dans l’âme

Dès son enfance, Beyoncé prend conscience des problèmes sociaux. Son père l’emmenait parfois dans des associations caritatives, notamment dans la société afro-américaine. Beyoncé et la membre des Destiny’s Child, Kelly Rowland, ainsi que la famille de cette dernière, ont fondé la fondation Survivor, un organisme de bienfaisance créé pour fournir des logements de transition aux victimes de l’ouragan Katrina de 2005 et les évacués des tempêtes dans la zone de Houston au Texas. La Survivor Foundation prolonge ainsi la mission humanitaire du centre pour jeunes « Knowles-Rowland », un centre communautaire polyvalent de sensibilisation situé au centre de Houston.

En 2001, elle participe avec la danseuse Marie Bellois et une trentaine de grandes stars à « What More Can I Give », une chanson de Michael Jackson dont les recettes des ventes digitales ont été au profit d’associations pour les enfants américains. Chaque fois que le besoin de faire parler son cœur se fait sentir, elle ne se prive pas de voler au secours des démunis. Par exemple, elle effectue des collectes de nourriture pendant les pauses dans sa tournée The Beyoncé Experience à Houston le 14 juillet, à Atlanta le 20 juillet, à Washington D.C. le 9 août, à Toronto le 15 août, à Chicago le 18 août, et enfin à Los Angeles le 2 septembre 2006.

Plus récemment, Beyoncé fait équipe avec l’initiative contre de la faim « Show Your Helping Hand » et le General Mills Hamburger Helper. L’objectif est de lutter contre la faim en Amérique en offrant plus de 3,5 millions de repas aux banques alimentaires locales. Queen B encourage ses fans à apporter leur nourriture non périssable lors de ses dates de concert aux États-Unis.

Le cinéma : son second univers passionnant

Entre la musique et le cinéma, il n’y a qu’un pas, Beyoncé l’a déjà franchi plus d’une fois. À maintes reprises, elle a interprété des rôles principaux ou inventés pour elle. Alors qu’elle était encore avec les Destiny’s Child, la jeune femme se prête au jeu de la comédie et incarne son premier personnage en 2002. Elle devient Foxxy Cleopatra dans le film « Austin Powers, Goldmember ». Une prestation remarquée et adorée par ses fans. Un an plus tard, elle renouvelle l’expérience et joue dans « The Fighting Tempatations », où elle est une chanteuse de jazz qui se convertit au gospel.

Dans presque toutes ses apparitions, Beyoncé s’inspire de son quotidien pour donner vie à ses personnages. Dans « La Panthère Rose », sorti en 2005 la voilà en diva très connue, Xania, qui est suspectée de meurtre par l’inspecteur Clouseau. Tous les registres lui conviennent, en passant du biopic jusqu’au thriller. Notamment dans « Obsessed », où elle et son mari, un gestionnaire de fonds, sont harcelés par une collègue de bureau. Sa voix légendaire lui permet également de doubler des personnages pour des films d’animation, comme « Epic : la bataille du royaume secret », ou plus récemment « Le Roi Lion ». Le remake a été un franc succès, notamment grâce à la sortie de son album parallèle « The Lion King: The Gift ».

Au fil des années, Beyoncé s’exprime de plus en plus à travers des films ou des documentaires. Dedans, la chanteuse peut se montrer telle qu’elle est, sans artifice et peut également dévoiler le côté, si longtemps caché, de sa vie privée. Dans son premier documentaire « Raw. Real. Revealed./La vérité révélée à l’état brut », elle y résume son sa vie de tous les jours et montrent des moments marquants de sa vie.

Dans le lot de la vague d’artistes confirmés de l’univers de la musique US, Beyoncé occupe les premières places. Son talent et ses nombreux succès l’ont consacré au fil du temps. Aujourd’hui plus que jamais, elle appartient au gratin des légendes urbaines de la l’industrie musicale américaine. En espérant ses prochaines sorties, veuillez nous préciser en commentaire lequel de ses morceaux qui vous a le plus marqué.