Christina Aguilera
Biographie de Christina Aguilera
Née le 18 décembre 1980 à New York, d’un père d’origine équatorienne et d’une mère d’origine irlandaise, Christina Maria Aguilera est une auteure-compositrice-interprète, femme d’affaires, actrice et philanthrope américaine. En 1993, elle rejoint le All New Mickey Mouse Club, où elle fait la rencontre des futures stars Ryan Gosling, Britney Spears et Justin Timberlake. Ce n’est qu’en 1998 que sa carrière de chanteuse démarre, lorsqu’elle interprète la chanson phare du film « Mulan ».
Dans la foulée, la jeune femme sort son tout premier album éponyme et figure rapidement au top des ventes, grâce à de nombreux tubes tels que « Genie in a Bottle » ou « What a Girl Wants ». Quelques années plus tard, Christina reprend la route du succès avec « Lady Marmalade » qu’elle chante en compagnie de Pink, Lil’Kim et M.I.A sur la bande originale du film « Moulin rouge ». Reconnue et sollicitée par le public, elle enchaîne alors les titres et devient une grande diva de la pop.
Malgré son enfance difficile, Christina ne perd rien de sa passion pour la musique
L’enfance de celle qui sera reconnue plus tard comme une vedette de l’univers musical fut secouée. En effet, née d’un père sergent dont l’affectation est permanente, Christina est contrainte de déménager au même titre que ses parents chaque fois que l’occasion s’offrait. Cette réalité constitue un poids pour la jeune fille. À la quête d’un milieu d’évasion, Maria s’en remet à la musique qui finit par s’ériger en passion inébranlable. Encouragée par sa grand-mère, Aguilera a commencé à chanter lors de fêtes de quartier à Wexford, la banlieue de Pittsburgh où sa mère a grandi. La mère d’Aguilera retourne à Wexford avec ses filles après avoir quitté son mari multirécidiviste de violence à son égard.
Ce fut une période difficile pour Christina, mais elle a appris d’importantes leçons de vie. « J’ai regardé ma mère se soumettre, regardé ses peines. Elle se faisait fréquemment tabasser », a déclaré la chanteuse à Paper magazine. « Vous pouvez être, malheureusement, tellement endommagé par cela que vous prenez un virage pour le pire, ou vous pouvez vous sentir habilité par cela et faire des choix pour ne jamais emprunter cette voie. » conclut-t-elle. Dans tout ce climat d’instabilité et de doute, la native de New York, ne baisse pas les bras et trouve refuge en la musique.
Au fil du temps, Aguilera devient une célébrité locale. « J’étais connue dans le quartier comme la petite fille à la grande voix, et j’ai toujours aimé ce contraste », a-t-elle déclaré. Elle remporte son premier concours de chant à l’âge de 8 ans, dans lequel elle interprète le morceau « I Wanna Dance with Somebody » de Whitney Houston. En 1990, la jeune fille apparaît dans l’émission Star Search en chantant « A Sunday Kind of Love », mais est éliminée lors des demi-finales. Tout au long de sa jeunesse à Pittsburgh, Christina chantera autant de fois l’hymne national américain « The Star-Spangled Banner » avant des matchs entre les Penguins de Pittsburgh, les Pittsburgh Steelers et les matchs de baseball des Pittsburgh Pirates, en plus des finales de la Coupe Stanley de 1992. Des performances qui annoncent les couleurs d’un avenir sur des chapeaux de roue.
Un début de carrière époustouflant après sa signature chez RCA Records
La passion tient si les actions suivent et ça, Christina l’a compris très tôt. Déjà à quatorze ans, elle enregistre sa première chanson « All I Wanna Do » avec le chanteur japonais Keizo Nakanishi. Toujours ambitieuse et décidée à aller loin, la native de New York envoie sa version de la chanson de Whitney Houston « Run to You » à Walt Disney Pictures, dans l’espoir d’être sélectionnée pour enregistrer la chanson « Reflection » pour le film d’animation Mulan (1998). Un choix payant, car Disney prend contact avec elle pour lui annoncer qu’elle chantera le morceau. La chanson sera classée numéro 19 au Billboard Adult Contemporary Chart aux États-Unis et lève le voile sur un talent prêt à éclore.
Cette performance sensationnelle attire l’attention du label RCA de signer un contrat avec la chanteuse. Une aubaine qui lui permet de commencer l’enregistrement de son premier album, « Christina Aguilera ». La maison de disques précipite le processus de production pour un thème à tendance pop adolescente. Elle décide que le premier single de l’album serait « Genie in a Bottle », un morceau pop et R & B à la mode qui sort en juin 1999. Le single est un succès commercial majeur, atteignant la première place du Billboard Hot 100 aux États-Unis et créant des records dans 20 autres pays du monde entier. Finalement, le titre s’est vendu à plus de 7 millions d’exemplaires, devenant l’un des singles les plus vendus dans le monde entier.
À la suite du succès du single, le premier album éponyme « Christina Aguilera » sort en août 1999 et devient un succès commercial, culminant à la première place du Billboard 200 et est certifié huit fois disque de platine par la RIAA. Une performance incroyable que très peu d’artistes ont réussie jusque-là. En France, l’album est classé à la 44e position des meilleures ventes d’albums pendant une semaine en 2000. Ce premier opus de la native de New York est vendu à 14 millions d’exemplaires dans le monde et trois autres singles en seront extraits, dont deux numéros un au Billboard Hot 100 ; “What a Girl Wants” et “Come On Over Baby”. Aguilera n’aurait pas rêvé mieux pour un début.
Dans la lancée de ses débuts, Baby Jane cartonne
Baby Jane ne dort pas sur ses lauriers après que ses débuts soient satisfaisants. Au contraire, la chanteuse se lance dans une productivité régulière en sortant des projets coup sur coup. Ses deux albums suivants, « Mi Reflejo » et « My Kind of Christmas », sortent à la fin de l’année 2000. Le premier termine en tête du Billboard Top Latin pendant dix-neuf semaines consécutives et finit six fois disque de platine dans la section « latin » de la RIAA. L’opus remporte également le Latin Grammy Award du meilleur album vocal féminin en 2001. Avec ces albums, Christina Aguilera entame sa première tournée de concerts avec le nom « Christina Aguilera in concert » au milieu de l’année 2000 et jusqu’au début de l’année 2001.
La jeune artiste visite l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Amérique du Sud et le Japon. Une tournée concluante qui lui permet d’étendre sa notoriété dans les quatre coins du monde, loin du pays de l’oncle Sam. Plus tard en 2001, un album intitulé « Just Be Free » contenant des morceaux de démo enregistrés par Christina Aguilera en 1994 et 1995 est publié par Warlock Records sans la permission de la chanteuse. Elle dépose plainte contre Warlock Records et les producteurs de l’album pour stopper sa vente. Les deux parties parviennent à un accord confidentiel pour la distribution de l’album, dans lequel Christina prête son nom et son image pour un montant inconnu du public. Officiellement, « Just Be Free » est considéré comme son troisième album.
Au cours de la planification de son quatrième album studio, Christina Aguilera décide d’aller vers une nouvelle direction artistique qui, selon elle, a plus de profondeur musicale et lyrique. Elle nomme l’album « Stripped » qui sort le 29 octobre 2002 et explique que le titre représente « un nouveau départ, une réintroduction d’elle-même en tant que nouvelle artiste, en un certain sens ». L’opus se vend à plus de 12 millions d’exemplaires dans le monde entier, dont 150 000 exemplaires en France. Le titre « Beautiful » obtient une reconnaissance universelle pour la représentation positive de la communauté LGBT et devient le single le plus vendu de l’album, culminant à la deuxième place du Billboard Hot 100.
« Beautiful » devient l’hymne d’une génération
À sa sortie, le morceau « Beautiful » s’est immédiatement imposé comme un classique instantané. Appuyé par une réception critique dithyrambique (le site Rolling Stone la classe 52e meilleure chanson de la décennie 2000), « Beautiful » connaît également un succès public immédiat avec plus de 500 000 exemplaires vendus. Le morceau permet également à la chanteuse de rafler le Grammy Award de la Meilleure prestation vocale Pop ainsi qu’une nomination à celui de Chanson de l’Année.
Au-delà de son succès universel et des dizaines de reprises qu’elle a engendrées (l’une des plus célèbres venant d’Elvis Costello), la chanson « Beautiful » est aussi devenue un véritable hymne pour les communautés LGBT, que ce soit grâce au clip signé Jonas Akerlund ou aux paroles écrites par Linda Perry, elle-même homosexuelle et déjà autrice avec les 4 Non Blondes d’un autre hymne LGBT.
Prônant l’acceptation de soi et des différences et le refus de la haine de soi, « Beautiful » est devenu au fil des années un chant de ralliement contre le harcèlement des adolescents LGBT au point d’être désigné par l’association Stonewall « chanson la plus inspirante de la décennie ».
Plus rien n’arrête Maria
Maria se tourne provisoirement vers un style plus jazzy et blues, en participant à la reprise de la chanson de Leon Russell « A Song for You » avec le pianiste Herbie Hancock pour l’album « Possibilities » de ce dernier. Le morceau est nommé pour un Grammy Award dans la catégorie « Meilleure collaboration pop avec voix » lors de la 48e cérémonie. C’est le meilleur moment choisi par Aguilera pour renouer avec ses habitudes en multipliant les projets. Le cinquième album de Christina Aguilera, « Back to Basics » (en français : « Retour aux Sources ») ne tarde pas et sort en France le 14 août 2006.
Pendant le processus d’enregistrement, Christina Aguilera s’inspire beaucoup d’œuvres de chanteurs classiques de blues et de soul, dont Otis Redding, Millie Jackson et Nina Simone, qu’elle décrit comme « une musique qui avait vraiment du cœur ». L’album est accueilli assez positivement par la critique, avec des compliments concernant les styles musicaux rétro-orientés et sa puissance vocale. « Back to Basics » fait ses débuts à la première position du top Billboard 200 aux États-Unis et se classe N° 10 lors de sa première semaine en France.
Dans le monde entier, 615 000 albums se vendent en une semaine, atteignant au total plus de 5 millions d’exemplaires, dont 100 000 en France et 1,7 million aux États-Unis. En 2006, avec 60 millions de dollars, Christina Aguilera est classée 19e femme du show-business la plus riche du monde par le magazine Forbes. À la fin de l’année 2006, sa statue de cire entre au musée, Madame Tussauds, à Londres, où elle est mise en scène dans un décor des années rétro, vêtue d’une longue robe dorée pailletée.
2010 : une année à oublier pour Christina
Christina Aguilera s’est réinventée une fois de plus pour les années 2010 en sortant Bionic, mais l’album inspiré de l’EDM n’a pas très bien plu aux fans et n’a pas réussi à en attirer de nouveaux. Certains ont accusé Aguilera d’essayer de copier Lady Gaga avec sa nouvelle direction, bien que le vétéran ne puisse pas imiter le succès du nouveau venu. L’album, intitulé « Bionic », sort le 7 juin 2010 en France et le 8 juin 2010 aux États-Unis. Classé comme étant un album futuriste, aux accents RnB par les critiques, « Bionic » se compose de nombreux thèmes, comme la sexualité et le féminisme, mais aussi des thèmes personnels comme la maternité.
De nombreux collaborateurs comme Linda Perry, Sia Furler, Ladytron, Christopher Stewart, Hill & Switch, Focus, Polow da Don, M.I.A. et Santigold participent à ce nouveau projet. L’album est accueilli assez timidement par la critique qui est mitigée : on salue l’expérimentation de Christina Aguilera qui va dans de nouveaux styles, mais on trouve ce virage artistique forcé et pas naturel. Le 10 mai 2010, Aguilera annonce une tournée pour promouvoir l’album Bionic : « The Bionic Tour ». La mauvaise performance de la société a conduit à la mise en conserve de la grande tournée estivale d’Aguilera, qui aurait coûté des millions de dollars.
Son label envisageait prétendument de rompre les liens et il semblait que les choses ne pourraient pas être bien pires pour la chanteuse, mais ils l’ont fait. En octobre 2010, Aguilera a révélé qu’elle quittait son mari producteur de musique Jordan Bratman, père de son fils, Max. « À un moment ou à un autre, nous n’étions pas tous les deux des anges », dit-elle. « Il est arrivé à un point où notre vie à la maison me rappelait ma propre enfance. Je ne ferai pas grandir mon fils dans une maison pleine de tension. »
Il est vite devenu évident qu’Aguilera avait rencontré quelqu’un d’autre. Elle serait tombée amoureuse de l’assistant de production Matt Rutler alors qu’elle travaillait sur ses débuts au cinéma Burlesque, ce qui, pour aggraver le terrible 2010 d’Aguilera, n’a pas impressionné les critiques. Le couple maintenant fiancé a accueilli une fille, Pluie d’été, en 2014.
Au top malgré l’usure du temps
Christina Aguilera s’est efforcée de consolider sa place de véritable icône de la pop ces dernières années. Son album « Libération » sorti le 15 juin 2018 a reçu des critiques positives et elle a été nommée légende officielle de Disney l’année suivante. « C’est bien plus cool qu’un Grammy », a déclaré Aguilera en acceptant l’honneur à l’Expo D23 (via Divertissement hebdomadaire). De nombreux duos sont présents dans « Liberation », notamment Demi Lovato, XNDA, Keida, Shenseea, Ty Dolla Sign et 2 Chainz. Des artistes comme Linda Perry ou Pharrell Williams, prévus lors des premiers stades de l’élaboration de l’album ne feront finalement pas partie des collaborateurs.
Brittany Spanos du magazine et site Rolling Stone donne à l’album une critique très positive, avec quatre étoiles sur cinq avec comme titre « Xtina à son apogée » et affirme que « les plus grands attributs de Christina Aguilera est qu’elle joue rarement la sécurité ». Le journaliste Mesfin Fekadu trouve l’album « magistralement cohérent » dans le journal The Washington Post, en le comparant à « The Emancipation of Mimi » de Mariah Carey. Le site français Purecharts précise que « Libération se révèle finalement bien meilleur qu’attendu ».
En espérant un retour au-devant de la scène de la part de la talentueuse Christina, veuillez nous préciser en commentaire lequel de ses morceaux vous avez plus aimé.