J.Cole

Biographie de J.Cole

Rappeur, compositeur et basketteur, J.Cole fait partie des gardiens qui travaillent à tout prix pour la sauvegarde du temple de la pop et le R & B américains. Ses premiers pas dans le game en 2007 sont marqués par sa célèbre mixtape « The  come up », mais c’est en 2009 qu’il est véritablement révélé au grand public après sa signature sur Roc Nation. Ainsi, il réalise en l’espace de quelques années de labeur la plus grande conviction de sa vie professionnelle : celle de laisser des traces indélébiles dans l’industrie du divertissement. Vie, parcours et faits marquants, on passe tout en revue sur cet artiste à multiples casquettes.

J.Cole : l’enfant prodige esquive les études pour le rap

Né le 28 janvier 1985 à Francfort-sur-le-Main, en Allemagne,

J.Cole vient d’une famille multiraciale où le père est afro-américain et la mère, une blanche. Potentiellement destiné au basket-ball, il a rapidement su se mettre au rap après avoir eu quelques connaissances basiques de la rime auprès de son cousin. Partant de ces rudiments dans le domaine, cette future star commence par écouter les musiques de ses idoles parmi lesquelles figurent Eminem, Canibus et Nas. Marchant dans les pas de ceux-ci alors qu’il était encore ado, il réussit à devenir un parolier redoutable de sa génération grâce à l’appui consistant de sa mère. Cette dernière, ayant rapidement compris la conviction de son fils, a mis à sa disposition un équipement de DJ pour lui permettre de se consacrer au rap et à la production.

Parallèlement, Jermaine Cole, comme il s’appelle à l’état civil, poursuivait ses études. À l’âge de 18 ans, il déménage à New York où il étudie à l’Université de Saint John dans le Queens. Bien qu’il y ait obtenu son diplôme de cycle avec mention, J.Cole décide d’abandonner les études pour se mettre effectivement au rap. Comme il aime si bien le dire dans ses interviews, les études n’étaient qu’une excuse pour justifier son déménagement. Pour cela, très tôt, il embrasse son rêve et fait ses premiers pas dans le milieu de la pop.

Les premiers pas dans l’arène

Cole a fait son entrée dans l’univers du rap en 2007 avec sa mixtape intitulée « The come up »

. Toutefois, il importe de rappeler qu’il avait déjà des prémices célébrées au plan local grâce à sa passion de conteur développée. Ainsi, dès l’âge de 14 ans, le rappeur avait maintes fois trempé sa plume pour pondre des textes assez percutants et envoûtants. Malheureusement, il ne disposait pas du matériel requis pour poursuivre son travail. Il a fallu que sa mère lui offre une boîte à rythmes 808 pour qu’il commence avec la production de ses propres chansons. C’est ce qui l’a motivé à se servir d’Internet au départ pour poser ses différentes compositions et ce, sous le pseudo de Therapist.

En 2009, l’expérience aidant, le jeune talentueux a doublé ses efforts de travail afin de trouver un label susceptible de le révéler au monde. Ainsi, il a eu la chance de tomber sur Jay-Z qui a écouté sa nouvelle mixtape « The Warm Up ». Séduit par le flow contenu dans la chanson, Jigga n’hésite pas à lui proposer un contrat au sein du label Roc Nation. Étant le premier signé dans cette maison de production, le rappeur de Fayetteville va attirer l’attention et recevoir un accueil chaleureux de la part du public. Fort convaincu de ce début de succès, il se lance dans son ascension vers la gloire avec une multitude collaboration révélatrice. Par exemple, profitant de son statut de « petit protégé de Jay-Z », il sera invité sur le morceau A Star is Born issu de l’album « The Blueprint 3 ». Aussi, il sort en 2010 auprès du même label sa troisième mixtape « Friday Night Lights » qui connaît un véritable succès au-delà des attentes. Pendant ce temps, il travaille en tant que ghostwritter auprès de nombreuses autres figures de l’arène musicale.

J.Cole attire davantage la foule à travers le succès de ses multiples albums

Si les mixtapes réalisées par J.Cole n’étaient qu’une entrée en matière, il faut notifier que celui-ci n’a plus tardé à sortir une série d’opus pour le plaisir de ses fans. En effet, le 27 septembre 2011, il sort son premier album studio « Cole Word : The Sideline Story » qui a reçu un crédit honorable que ce soit du côté des fans ou celui des professionnels du domaine. À titre illustratif, le projet se positionne au numéro 1 du Billboard dès la première semaine, et ce, avec 220 000 exemplaires écoulés. À savoir qu’il y a des apparitions comme Drake, Missy Elliott, Trey Songz et l’incontournable Jay-Z, ce succès ne devrait pas étonner.

Par contre, ce qui pourrait peut-être surprendre est le fait que l’artiste annonce simultanément la sortie de son prochain opus en dévoilant le titre : « Born Sinner ». Malheureusement, ce dernier n’est plus lancé à la date prévue. Le public devrait attendre jusqu’en 2013 pour accueillir ce nouveau cadeau ayant détrôné le « Yeezus » de Kanye West qui sortait au même moment. Bref, « Born Sinner » a été l’un des projets les plus streamés et vendus en 2013.

Le rappeur devient indépendant pour le reste de sa carrière

Après la sortie de son deuxième album, J.Cole se lance dans la création de son propre label Dreamville Records sur lequel il met Interscope Records comme partenaire. Sur cette boîte, il a signé le rappeur Bas avec qui il a eu de nombreuses collaborations. Ainsi, il l’aide à sortir son album « Last Winter » où, on le voit également en featuring sur le titre MY Nigga Just Made Bail. Cette apparition lui donne encore une autre notoriété qui lui a permis en 2014 d’effectuer la première partie de la tournée The Rapture de son idole Eminem en Nouvelle-Zélande et en Australie.

Vers la fin de cette même année, il lance son troisième album studio intitulé « 2014 Forest Hills Drive ». Pour rappel, il s’agit d’un projet qu’il a pensé en honneur à la maison qui l’a vu grandir, et ce en abordant des thématiques diverses ayant propulsé le succès de l’album. Par exemple, lors de sa première semaine d’exploitation, il est écoulé à plus 350 000 copies au pays de l’oncle Sam.

Mieux, J. Cole a réalisé le grand chelem avec cet opus en raison de son positionnement à la première place du Billboard hot 200. De l’autre côté sur Spotify, cette création bat le record de streams avec 15,7 millions d’écoutes. Il a ainsi détrôné « Direction » de Drake qui était à 11, 5 millions. C’est donc à juste titre que l’album reçoive la certification disque de platine par la Recording Industry Association of America (RIAA). De même, J.Cole bat le record du premier album de rap depuis 25 ans à avoir plus d’un million de copies pour la vente alors qu’il ne comporte aucune apparition d’autres artistes de l’univers.

En début de l’année 2015, il s’engage dans la petite tournée nord-américaine et européenne « Forest Hills Drive Tour ». Un an plus tard, cet album live est écoulé à plus 11 millions aux États-Unis.

L’artiste continue son ascension

J.Cole n’est pas prêt de s’arrêter de si bon chemin après tant de succès rencontrés sur sa carrière de rappeur et de producteur. Dès le 1er décembre 2016, il annonce la sortie de son prochain album en dévoilant la pochette et la tracklist sur iTunes. Il s’agit de « 4 Eyez only » lancé le 9 décembre 2016, soit deux ans jour pour jour après la sortie de « 2014 Forest Hills Drive ». Le projet rencontre en effet, un grand succès et donne naissance à une tournée mondiale de 5 mois environs. Cette dernière prend son essor en juin 2017 en Caroline du Sud pour s’achever en Europe en passant par l’Amérique du Nord.

Un an après ses performances à travers le monde, Blaza, comme les fans l’appellent, a lancé son cinquième album intitulé « KOD ». Celui-ci, à l’instar des précédents, fut chaleureusement accueilli du grand public avec un intérêt particulier. Le fait est qu’il est vendu à plus 400 000 copies en l’espace d’une semaine en brûlant les charts. Dans cette même période, il ne manque pas de s’emparer de la première place du Billboard hot 200 et s’engage à nouveau dans une méga tournée américaine. Celle-ci débute le 9 août 2018 à l’American Airlines Arena dans la ville de Miami et s’achève le 10 octobre 2018 à Boston, au TD Garden. Pour rappel, le rappeur a bénéficié de la compagnie de nombreux autres talents pour sa tournée. Il s’agit notamment de Young Thug, Jaden, EarthGang et son alter ego kiLL Edward. Après cette réussite écrasante, le rappeur annonce sa retraite et disparaît des radars médiatiques.

En 2021, J. Cole enflamme le game avec deux différents faits marquants

 

Après la sortie de son album à succès « KOD », J.Cole est resté discret les trois années qui ont suivi. Contrairement à ce qu’on aurait pensé, il travaillait dans l’ombre sur son label Dreamville Records. La boîte a notamment dévoilé en 2019 Revenge of the Dreamers III. Outre cette réalisation, le rappeur originaire de Fayetteville a sorti un nouvel album baptisé « The off-Season ». Sur ce projet de 12 morceaux, contrairement au précédent, il a fait appel de nombreuses autres figures du rap américain pour réaliser un grand exploit : celui de faire des featurings époustouflants. La preuve, le nouvel opus compte les invités tels que 21 Savage et Morray sur my.life, Lil Baby sur prise.is.thé.devil et son ancien collaborateur BAS sur let.go.my.hand. 

Par ailleurs, il importe de notifier que dans ce disque, J. Cole ne cache pas son attachement pour le basket. De la pochette jusqu’au contenu, on se rend compte qu’il continue d’utiliser ce sport comme source d’inspiration intarissable. Bref, le basket est très présent dans cette dernière sortie.

J.Cole remet sa casquette de basketteur professionnel au détriment de la musique

L’actualité de J.Cole en 2021 est sans doute dingue. En plus de sa nouvelle sortie à l’allure surprenante, le rappeur de Caroline du Nord a décidé de se mettre dans l’aventure du basket-ball professionnel. En effet, il faut rappeler qu’il faisait déjà ses preuves dans certains pick-ups games en compagnie des joueurs de la ligue. Cette fois-ci, il n’a fait que réaliser un grand saut en se lançant dans cette activité du côté de la Basket-ball Africain League (BAL). Il s’agit en effet de la nouvelle ligue mise en place et soutenue par la NBA et FIBA en 2020 afin de favoriser un essor de la balle orange en Afrique. Ainsi, le rappeur anciennement joueur de basket à Sanford High School en Caroline du Nord, jouera désormais dans l’équipe des Patriotes Basketball Club à Kigali au Rwanda.

Les fans attendent le rappeur au micro

Lorsque J. Cole a annoncé sa décision de se lancer dans le basket professionnel dans la nouvelle basketball African League, les fans, bien que choqués, ont placé d’énormes espoirs sur son talent. Contre toutes attentes, le basketteur originellement rappeur talentueux n’a pas été au niveau espéré. En effet, suite à ses premières performances en Afrique, ses followers l’ont descendu de son piédestal initial et réclament son probable retour dans l’arène musicale. Au regard de cette moquerie, le plus grand représentant de la Caroline du Nord depuis Michael Jordan, a rapidement rebroussé chemin pour se retrouver au pays de l’oncle Sam.

Une fois au bercail, comme si son expérience en Afrique a été une victoire héroïque, l’ex-protégé de Jay-Z a été aperçu en plein entraînement dans une franchise autre que les Hornets. Cette action ne laisse pas indifférents les internautes qui réclament incessamment le retour du rappeur au micro. C’est sans compter sur sa conviction à faire du basket professionnel une seconde carrière réussie.

En gros, J.Cole est un véritable talent qui est rapidement monté en figure emblématique du rap américain. Avec des albums consécutifs illustrés au Billboard 200, il y a de quoi honorer ses flows même s’il a viré de bord. Pour finir, dites-nous en commentaire si vous préférez J. Cole en tant que rappeur ou basketteur.