Queen Latifah

Biographie Queen Latifah

Star hollywoodienne, meilleure performance de RAP solo pour l’album « All Hail the Queen », du Grammy Awards 1990, meilleure performance de RAP solo pour le single Fly Girl, Queen Latifath est une artiste américaine qui s’est rapidement révélée au sommet de son art. Active depuis 1988, Dana Elaine Owens aka Queen Latifah, comme elle s’appelle à l’état civil, est une rappeuse, chanteuse, productrice, actrice, mannequin, animatrice de télévision. Elle est spécialisée dans la RnB, la pop-rap, le hip-hop alternatif, le jazz et le gospel. En tant qu’une perle rare dans l’industrie du divertissement, elle fait ses prouesses depuis plus de trois décennies, ce qui lui a valu la fidélité de ses fans. Elle signe son premier contrat avec le label Tommy Boy Records en 1989 et depuis lors, elle ne cesse d’accumuler une masse de succès dans sa carrière musicale. Notre mag s’intéresse à son parcours tant inspirant.

Enfance, jeunesse de Queen Latifah

Née à Newark, dans le New Jersey, le 18 mars 1970, Dana Elaine a vécu dans le East Orange. Fille de Rita, enseignante de la Irvington High School et Lancelot Owens, agent de police. La star hollywoodienne trouve son nom de scène, Latifah (laţīfa) qui signifie « Délicate » et « très gentille » lors d’une lecture dans un livre en arabe à l’âge de huit ans. Elle fut élevée dans la foi baptiste, après le divorce de ses parents dès ses dix ans. Latifah étudie par la suite à l’école catholique de Newark. Elle a interprété le numéro « Home » de la comédie The Wiz dans une pièce de grammaire. Après l’école secondaire, la reine Latifah a suivi des cours au Borough of Manhattan Community College. Poussée par sa grande taille (1,78 m à l’âge adulte), elle pratique le basket comme allié et gagne plus tard deux fois le championnat universitaire de son État.

Les premiers pas dans sa carrière musicale.

À la fin des années 1980, la pionnière du rap féminin trouve une place dans le groupe musical Ladies Fresh. Elle signe au label Tommy Boy Records en 1989 et profitera alors de cette occasion pour sortir son premier album intitulé « All Hail The Queen » en 1989. Cet opus sera composé des singles à succès parmi lesquels figurent Dance For Me, produit par DJ Mark the 45 King, Mama Gave Birth To The Soul Children, en featuring avec de la Soul, produit par Prince Paul Come Into My House, en featuring avec Quasar et produit par la chanteuse elle-même. On y retrouve également le hit Ladies First, en featuring avec Monie Love. C’est ce single qui a d’ailleurs plus d’attention en raison du contenu révolutionnaire : « Ceux qui ne savent pas être Pros sont exposés… Une femme peut te supporter te casser te prendre… Qui a dit que les dames ne pouvaient pas le faire, vous devez être aveugle… Si vous ne croyez pas, bien, ici, écoutez cette rime… » Sa vidéo afrocentrique, remplie d’images, l’a exposée au large éventail de téléspectateurs de MTV. Toutes ces créations permettent à l’album de se hisser à la 6e place du Top R & B/Hip-Hop Albums et à la 124e place du Billboard 200. Il fera également partie des 1001 albums écoutés, des années 90.

En 1991, Latifah sort son deuxième album composé de douze single dont: Latifah’s Had It to Up, One Mo’ Time, proliféré par Naughty by Nature, Nuff of the Ruff, Nature of a Sista, produit par Little Louie Vega. Il contient également, Give Me Your Love, Love Again, Bad as a Mutha, Fly Girl, réalisé par Soulshock & Cutfather, Sexy Fancy, That’s The Way We Flow, proliféré par K-Cut. On y retrouve aussi des titres à succès comme If You Don’t Know, par Nevelle Hodge et How Do I Love Thee, produit par la rappeuse hollywoodienne elle-même. Grâce à cette composition au style varié, le projet fut alors classé au 32e rang au Top R & B/Hip-Hop Albums et au 117e rang au Billboard 200.

Black Reign, l’album qui révèle Latifath

Sorti le 16 novembre 1993, « Black Reign » est le troisième album de Dana Elaine aka Queen Latifah. Quelques mois après sa naissance, il se voit classé au 15e rang du Top R & B/Hip-Hop Albums et au 60e rang du Billboard 200. Il a été certifié disque d’or par la Recording Industry Association of America (RIAA) le 29 avril 1994. Ce succès est rendu possible grâce aux singles tells que Black Hand Side, For The D. J’s, Superstar, Coochie Bang, Just a Flow, Just Another Day et Mood Is Right, produit par S.I.D.

U.N.I.T.Y, single à succès de « Black Reign ».

Porteur d’un symbolique message, l’hymne UNITY de la reine Latifah dénonce les injustices à l’égard des droits des femmes. La rappeuse se consacre aux manques de respect auquel les femmes sont confrontées dans la société, sur les problèmes de harcèlement de rue, de violence domestique et d’insultes contre elles dans la culture hip-hop, en 1993. Il s’agit des thèmes qui sont malheureusement toujours d’actualité. UNITY, est riche en paroles franches telles que : « Je suppose que je suis tombé tellement amoureux que j’ai grandi en dépendance, j’étais trop aveugle pour voir à quel point cela m’affectait. Tout ce que je savais, c’est que tu étais tout l’homme que j’avais, et j’avais de te laisser partir même si tu m’avais maltraité. “Elle poursuit en affirmant” je ne voulais pas cependant que mes enfants me voient me battre avec leurs pères, tu dis que je ne suis rien sans toi, mais je ne suis rien avec toi. Un homme ne t’aime pas vraiment s’il te frappe. »

La reine a clairement rappé sur la situation méprisante de la gent féminine, sur un phénomène tant décrié par ses pairs. Ce fléau causé par l’ignorance, l’apathie et la pure négligence, oblige bon nombre de femmes à vivre silencieusement dans la souffrance pour ne pas se causer assez de problèmes plus qu’elles en ont ou à leur entourage. Queen Latifah a su utiliser son histoire inspirante dans son single U.N.I.T.Y, pour donner le maximum de courage à ses dames afin qu’elles puissent dénoncer les injustices qu’elles subissaient au quotidien. À noter que les discriminations à l’égard dès femmes ne se limitent pas à ce qui est évoqué dans le single e question. Les femmes sont également victimes d’inégalités dans leur carrière, leur vie privée et dans bien d’autres domaines. Après la naissance du fameux single UN.I.T, une nouvelle génération de femmes fut alors créée. Les dames sont depuis lors plus à l’aise à exprimer ce qu’elles ressentent, leurs chagrins, leurs vécus. Bref, elles sont désormais capables de refuser un traitement préjudiciable à leur bien-être.

Côté succès, produit par Kay Gee et Mufi, le hit UNITY a remporté le Grammy Award 1995 de la meilleure performance rap solo et reste le plus gros succès de Latifah aux États-Unis. Il demeure le seul single à succès à atteindre le Top 30 du Billboard Hot 100. Le projet décroche un succès commercial et atteint le numéro 23 sur le Billboard Hot 100, il eut le plus grand succès dans le palmarès Billboard hot Rap Singles. Une version remix naîtra par la suite, connue sous le nom de « Big Titty Remix ». La chanson sera jouée dans le générique de fin du film Girls Town de 1996.

Weekend Love en featuring avec Tony Rebel, complétera la liste des singles de son troisième album, ce dernier est également produit par Kay Gee. Mood Is Right, Produit par S.I.D et winki’s Theme, réalisé par Queen Latifah elle-même, bouclent la série de singles.

“Order in the Court” quatrième album de la Dana Elaine Owens.

La star hollywoodienne revient cinq ans après avec son quatrième album intitulé « Order in the Court », le 16 juin 1998, plus précisément. L’album est composé de Bananas, en featuring avec Apache, No/Yes Skit en featuring avec Foot et Monifah, produits par Marcus DL. On retrouve également les titres comme court Is in Session, No/Yes, Turn You On, Black on Black Love en featuring avec Antonique Smith, Next, Parley en duo avec Markita, etc. Grâce à ses projets, l’album se classera à la 16e place au Top R & B/Hip-Hop Albums et au 95e au Billboard 200.

 Cinquième album de Elaine Owens « The Dana Owens »

Sorti le 8 septembre 2004, « The Dana Owens », prochain album de la rappeuse native de Newark. Il est constitué de douze singles, produit par différents producteurs tels que : Ron Fair, Tal Herzberg, Arif Mardin, Joe Mardin, Mervyn Warren. L’album naîtra sous le label Flavor Unit, Creative Battery, AEG Livee et A & M Records et regroupe les singles comme Baby Get Lost, I Put a Spell on You, Simply Beautiful, The Same Love That Made Me Laugh, Moody’s Mood for Love. « The Dana Owens » se voit classé à la 11e place au Top R & B/Hip-Hop Albums, au 16e au Billboard 200 et au Top Internet Albums. Il a également été certifié disque d’or par la Recording Industry Association of America (RIAA), le 26 janvier 2005. Deux ans plus tard, la rappeuse de 51 ans sort son sixième album studio intitulé « Trav’lin Light ». Il est produit par, Ron Fair, Tommy LiPuma et Marc Shaiman, sous le label Flavor Unit, Verve Records. L’album de treize titres sera nommé dans la catégorie « meilleure album vocal pop traditionnel ».

Persona, septième album studio de Dana Elaine Owens

Le 25 août 2009, Queen Latifath sort son dernier album du moment, intitulé « Persona », produit par, Cool & Dre, The Neptunes, avec le label Flavor Unit. Il est composé de 18 singles dont 4 bonus iTunes Store, on peut alors citer : The Light, Fast, car en featuring avec Missy Elliott, Cue the Rain, My Couch en featuring avec Cool & Dre, Take Me Away en featuring avec Marsha Ambrosius. On note par la suite, With You, Hard to Love You en featuring avec Dre, Shawn Stockman et Busta Rhymes. What’s the Plan, Long Ass Week, Runnin’, People en featuring avec Mary J. Blige, If He Wanna en featuring avec Serani, Over the Mountain, The World. L’album est après sa naissance, classé 3e au Top R & B/Hip-Hop Albums et 25e au Billboard 200.

Filmographie de la reine Latifah

Diva distinguée par ses textes purement politiques, elle goûte pour de bon au succès avec son troisième opus « Black Reign » pondu en 1993. Cependant, alors qu’elle est surclassée en musique, la célèbre reine est également amoureuse du cinéma. Elle est d’ailleurs une légende dans ce domaine. Elle est connue en 1991 avec un petit rôle dans Jungle Fever de Spike Lee. Elle apparaîtra par la suite dans près de 75 films et 51 séries. Au nombre de ses réalisations cinématographiques, on peut citer :

  • JUNGLE FEVER, réalisée par Spike Lee en 1991, dans lequel elle joue le rôle deLashawn. Elle apparaîtra par la suite dans HOUSE PARTY 2, réalisé par Doug McHenry, George A. Jackson, elle répond sous le surnom de Zora. Dans la même année, elle joue le rôle d’elle même (Queen Latifah) dans YAKETY YAK, TAKE IT BACK, de Tim Newman Michael Patterson.
  • 1992, elle joue le rôle de Ruffhouse MC dans JUICE, produit par Ernest R. Dickerson. Dans sa propre peau, elle apparaît par la suite dans TRASH TALK, de Tim Newman.
  • 1993, elle prétexte à Theresa, dans MY LIFE, de Bruce Joel Rubin. WHO’S THE MAN ?, produit par Teb Demme, s’en suivra, sans modification de sa personnalité.
  • 1997, HOODLUM, de Bill Duke, elle mime Sulie
  • 1998, SPHERE, produit par Barry Levinson, Latifah prétexte Alice « Teeny » Fletcher. La star hollywoodienne revient dans LIVING OUT LOUD, de RichardLaGravenese, sous le surnom de Liz Bailey.
  • 2002 THE COUNTRY BEARS, de Peter Hastings, elle répond au nom de scène Cha-Cha. Brown Sugar de Rick Famuyiwa, s’en suivra et la Diva apparaîtra comme Francine. Toujours en 2002, Chicago naîtra grâce à Rob Marshall, elle simule Matron « Mama » Morton.
  • Etc.

En raison de sa capacité de se glisser parfaitement dans la peau d’une autre personnalité, le 30 janvier 2016, la reine Latifah reçoit le prix de Meilleure Actrice dans un film télévisé/une minisérie (Bessie) aux 22e SAG Awards, au Shrine Auditorium, à Los Angeles. Elle fera par la suite assez d’autres merveilleuses apparitions, et connaîtra davantage de succès.

Quelques distinctions de la rappeuse

En 2016, Queen Latifath fut nommée meilleure actrice dans une mini-série ou téléfilm (Bessie), à l’occasion des récompenses de cinéma et de télévision américaines décernées chaque année depuis 1944 par la Hollywood Foreign Press Association (HFPA). En 2008, elle fut nommée meilleur ensemble d’acteurs dans : Hairspray. La PEOPLE’S CHOICE AWARDS la nomme Star féminine de l’année, en 2008, à la 34e édition. Toujours dans la même année, elle fut meilleure actrice dans une mini-série ou téléfilm dans : La marche de l’espoir à la GOLDEN GLOBES (ÉDITION 65).

L’année suivante, PEOPLE’S CHOICE AWARDS (ÉDITION 33), l’a nommée Star comique féminine de l’année, et OSCARS/ACADEMYAWARDS (ÉDITION 75) la nomme la même année, meilleure actrice dans un second rôle dans : Chicago.

En gros, Queen Latifath a connu un parcours très élogieux digne de sa carrure artistique. Élevée au rang des légendes du rap féminin, elle est également une flèche dans l’univers du cinéma américain. Si l’un de ses projets vous a marqué, veuillez le notifier en commentaires.