Le rappeur marseillais Naps, de son vrai nom Nabil Boukhobza, se retrouve dans une situation délicate. Accusé de viols et d’agressions sexuelles, l’artiste a été incarcéré le 22 août après avoir enfreint les conditions de son contrôle judiciaire. Alors qu’il continue de clamer son innocence, ces nouveaux développements ajoutent une dimension inquiétante à une affaire déjà complexe.
Des accusations graves qui pèsent sur Naps
Tout commence le 2 août dernier, lorsque Naps est interpellé à Saint-Cyr-sur-Mer, dans le Var. Trois jeunes femmes l’accusent de viols et d’agressions sexuelles, des faits que le rappeur conteste vigoureusement. Selon les plaignantes, l’une des agressions se serait produite pendant leur sommeil, un élément particulièrement troublant dans cette affaire. Mis en examen le 4 août, Naps est alors placé sous contrôle judiciaire, une mesure qui imposait plusieurs restrictions strictes.
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Le non-respect du contrôle judiciaire : une erreur fatale
Cependant, le rappeur n’a pas respecté les conditions de son contrôle judiciaire, ce qui a conduit à son incarcération. Premièrement, Naps avait interdiction de se rendre à Marseille, une restriction qu’il a violée. Deuxièmement, il devait payer une somme d’argent en guise de caution, un paiement qu’il n’a pas honoré. Ces manquements ont conduit la justice à durcir sa position, plaçant l’artiste derrière les barreaux.
Un parcours musical marqué par le succès et les controverses
Naps n’est pas un inconnu de la scène musicale française. Avec des titres à succès comme “La kiffance” et “Best life“, il a su conquérir le cœur du public, devenant une figure emblématique du rap marseillais. Son premier album, “Ma ville et ma vie“, sorti en 2015, marquait le début d’une carrière prometteuse. En juin dernier, il sortait son dixième album, consolidant sa place dans le paysage musical. Cependant, les récentes accusations et son incarcération viennent ternir cette image de réussite.
La présomption d’innocence : une bataille juridique en cours
Malgré l’incarcération de Naps, il est important de rappeler qu’il bénéficie toujours de la présomption d’innocence. Son avocat, Me Nabil Boudi, insiste sur le fait que les charges reposent uniquement sur les déclarations des plaignantes, et qu’il faut attendre les conclusions de l’enquête. L’affaire est désormais entre les mains de la justice, et l’instruction se poursuit, sous la direction du juge en charge du dossier.
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