Nas a fait ses confessions en musique.
Swizz Beatz a sorti Hip hop 50 vol 2. Ce projet de 7 titres qui marque le 50e anniversaire du Hip hop a permis à Swizz Beatz de réunir de nombreuses légendes. Entre autres, il y a eu Nas qui a participé au projet sur la piste nommée Runaway. C’était le moment pour le prodige de Queensbridge de s’ouvrir sur le début de sa carrière et sur certaines erreurs.
Quand le rap devient une thérapie
Nas n’a pas pris la piste pour juste s’amuser. Il a profité de cette occasion pour parler de quelques faits de son jardin secret. Il a abordé par exemple le fait qu’il n’a pas su vraiment élever sa fille Destiny Jones. Cette dernière est née en 1994 alors que Nas n’avait que 20 ans et sortait à peine son premier album. « Tout ce que j’imagine parfois, c’est le soleil ou les vacances, les choses que j’ai faites dans mon quartier, les situations, oh bien/J’ai probablement été un mauvais père pour mon premier enfant/Je l’aime à mort, mais je ne suis pas rentré à la maison depuis mon premier enfant/J’ai pourvu à ses besoins, mais l’argent ne peut pas remplacer un père pour elle. »
Cet aveu n’a pas empêché le rappeur de réitérer tout son amour pour ses enfants. Il a par exemple parlé de son adoration pour Destiny, mais aussi pour son fils de 13 ans Knight Jones. « Et j’étais sûr que j’allais quitter cette vie trop vite/J’ai des angles tutélaires qui sont descendus et qui m’ont sauvé la mise ».
Ce n’est pas la première fois que Nas parle de ses erreurs de parents. C’est une manière de dire combien il regrette certaines décisions et ne souhaite pas voir quelqu’un reprendre les mêmes erreurs.