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Ninho raconte la gestion de son premier gros chèque dans le rap

Le rappeur a su intelligemment investir.

Ninho et Mike Maignan se sont rencontrés dans la galerie Kamel Mennour. Dans cet environnement, les deux hommes se sont interviewés puisqu’ils ont assez de similitudes. Ninho a voulu être footballeur et le gardien de but de l’équipe de France, a voulu être rappeur. Chacun ayant percé dans le souhait de l’autre, ils se sont posé toutes sortes de questions, Mike Maignan a voulu savoir comment le Jefe a dépensé son premier gros chèque. La réponse du NI à la 31e minute est tout juste surprenante. 

Ninho en bon gestionnaire

Dans l’interview, Ninho précise d’abord les conditions dans lesquelles il a reçu son premier gros chèque. « Tu veux que je te dise la vérité ? J’étais à moins je ne sais pas combien. Ah ouais frère et on m’a proposé un chèque de ouf », a dit le rappeur en précisant l’âge qu’il avait. « Tu vois, à 18 ans, on te dit que “tu vas signer pour tant”. Tu es en mode “Wow quand même”. A 18 ans, tes potes, ils n’ont pas coffré autant. Et ça veut dire que toi tu reçois ça d’un coup. Et tu passes de ça à ça. »

Il revient ensuite sur la question en montrant qu’il a un peu dépensé avant d’investir sur lui-même. « On n’a pas l’éducation financière, tu connais. Donc tu claques beaucoup. Tu claques beaucoup jusqu’au moment où tu ne connais pas les temps de revenus de la musique. Tu vois la musique c’est tous les 6 mois. La SACEM, c’est tous les six mois, ça tombe. Et là si t’as généré, t’as généré, si t’as pas généré, faut attendre encore ».

C’est sur les clips que l’artiste a fini par investir. « Au début j’ai dépensé un peu d’argent et puis j’ai payé mes clips. J’ai redonné un peu d’argent pour financer mon album, tellement je voulais que ce soit carré. »

Cet investissement a fini par payer et l’artiste le dit fièrement. « Et au final, tu as vu ? Ça a marché. Heureusement j’ai investi sur moi tu vois ? Donc c’est ça la première vraie dépense que j’ai faite je pense. Redonner l’argent qu’on m’avait donné pour me produire tout en sachant que cela peut ne pas marcher. (…) Grâce à Dieu, on a investi et ça a marché ».