Lors d’une apparition sur le podcast de Drink Champs samedi 19 décembre, Pharrell Williams a ouvertement admis que s’il était mis dans une situation compromettante ou dangereuse nécessitant une dénonciation, il le ferait en un clin d’œil.
« Je ne suis pas un dur, mon frère »
Les rappeurs, en grande majorité, se veulent de respecter les codes de la rue, notamment celui d’interdiction de balancer quiconque. Et pourtant aujourd’hui le hiphop s’est énormément démocratisé et de nombreux pratiquants de ce style musical ne s’identifient plus à ces codes. C’est le cas du célèbre artiste Pharell Williams qui est fier de ne pas faire partie de ce mode de vie anti-balance et l’a récemment exprimé sur le podcast de Drink Champs en racontant l’histoire de Lil Wayne qui l’a emmené dans un club bondé de la Nouvelle-Orléans, qui contenait probablement autant d’armes que de participants. : « Je ne suis pas un dur, mon frère »
Pharell enchaîne ensuite et déclare « Tout le monde n’est pas un putain de dur. Vous n’allez pas faire 25 ans dans un état pour lequel vous savez que vous n’êtes pas fait parce que vous voulez avoir l’air d’un dur. Je ne suis pas un putain de dur. Vous savez à quoi je veux ressembler ? Libre et heureux, vivant ma vie. »
Le thème de la dénonciation est un thème récurrent dans le rap game et une sorte de tabou, d’autant plus depuis l’affaire de 6ix9ine et son témoignage lors de son procès pour racket et armes à feu en 2018. Pharell Williams est alors l’un des seuls à exprimer ouvertement qu’il balancerait sans hésiter.
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