Selon un rapport du Daily News, le compagnon de cellule de R. Kelly au Metropolitan Detention Center de Brooklyn a réalisé une bande dessinée qui raconte son quotidien derrière les barreaux, avec le rappeur disgracié. L’œuvre est parvenue aux médias sociaux.
Brendan Hunt, qui raconte la vie en prison
Brendan Hunt, 37 ans, a remis le croquis aux autorités fédérales dans l’espoir d’obtenir une remise de peine, car il risque 63 mois derrière les barreaux pour avoir menacé des agents fédéraux. La bande dessinée montre l’interaction entre Kelly et Hunt dans leur cellule : ils y font de la musculation, du yoga et écoutent de la musique ensemble. Les planches indiquent également que Hunt n’avait jamais entendu parler de Kelly ou de sa musique, ce à quoi R. Kelly aurait répondu : “Je suis la plus grande star du R&B de l’histoire de l’humanité ! Comment peux-tu ne pas connaître R. Kelly ?”. À partir de là, le duo noue une amitié improbable, inspirée de leur relation dans la vie réelle.
La bande-dessinée de la rédemption
Les avocats de Hunt ont déclaré au Daily News que le duo avait “trouvé beaucoup de points communs en tant que musiciens et artistes” lorsqu’ils ont été enfermés ensemble pendant deux semaines au Metropolitan Detention Center. Jan Rostal, son principal avocat affirme que la bande dessinée était la preuve des ambitions créatives de Hunt et que son contenu magnifie sa capacité à nouer des “amitiés durables” qu’il a construites “avec certains des personnages les plus improbables.” : “M. Hunt est aujourd’hui un homme très différent de celui qui a posté la vidéo “Kill Your Senators” et l’a retirée quelques heures plus tard. Il a témoigné qu’il voulait être un pacificateur, et son empreinte numérique confirme que c’est son idéal”, écrit-il dans le daily News.
Hunt a été envoyé en prison en avril après avoir réalisé une vidéo à la suite des émeutes du Capitole du 6 janvier, dans laquelle il demandait aux émeutiers de retourner à Washington pour “tuer vos sénateurs”. Il a en outre proféré des menaces spécifiques à l’encontre de la représentante Alexandria Ocasio-Cortez, de la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et du chef de la majorité au Sénat Chuck Schumer, bien qu’un juge ait fini par l’acquitter des charges liées à ces menaces.