Le rookie Larry vient de sortir Cité Blanche. Un premier projet énergique où le rappeur démontre toutes ses qualités au micro.
Qui aurait pu prévoir l’ascension fulgurante de Larry, rappeur inconnu en début d’année dernière ? Après une année active durant laquelle il a balancé, des clips, une série de freestyles vidéo intitulée #FREEBERIZ et l’un des hit de 2019, Larry nourrit pas mal d’espoir sur lui.
Les choses sont même allées très vite pour le rappeur. Une signature en distrib avec le prestigieux label Columbia Records et une bonne équipe qui l’entoure. Il peut aussi compter sur sa famille, pour lui permettre de peaufiner son style. Quelques mois plus tard, voici donc Cité Blanche, sa première mixtape, en hommage à son quartier Elsau, à Strasbourg.
Une mixtape bien construite
Sur Cité Blanche, Larry démarre au quart de tour, avec des morceaux très énergiques où le rappeur déploie ses meilleurs fast flows. Sa mixtape réunit plusieurs beatmakers de talents (Ghost Killer Track, Cello ) qui lui composent des musiques puissantes et chargée en lourdes basses. Le résultat donne des bangers survoltés et efficaces, à l’image du morceau « Sacoche ».
Les thèmes du projet tournent beaucoup autour des histoires de deal avec une attitude décomplexée. Aussi, le rappeur s’essaye à des morceaux plus personnels où il évoque son parcours sur « Enfant compliqué », « Maman me disait ». Mais ce n’est pas encore là, où l’artiste est le plus fort.
Si le projet est plutôt long – 19 titres, comprenant deux featurings dont un avec Zed de 13 Block – Larry montre qu’il en a sous le pied. Lui qui a arrêté le foot alors qu’il pouvait prétendre à une prometteuse carrière, lance ses débuts dans le rap d’une bonne manière. De quoi donner encore plus de crédit aux espoirs placés en lui. Il a toutes les cartes en main pour aller loin.
