Le 7 février dernier, Bakhaw sortait son premier album Libérez Bakhaw. Pour l’occasion, le rappeur a sorti le clip « Guzman », extrait de son opus.
Comment relancer une carrière grâce à son ami d’enfance ? Entre 2016 et 2017, à travers différents épisodes de la série #JeSuisPasséChezSo, Fianso y dédicace son pote d’enfance en scandant le slogan “Libérez Bakhaw“. Le surnom du rappeur Boozoo devient alors très vite populaire dans le rap français. Pourtant, l’intéressé est loin d’être un nouveau venu dans le rap.
Figure emblématique du Blanc-Mesnil, le rappeur a notamment été le backeur de Doc Gynéco de 2003 à aujourd’hui. Avec le name-dropping de son pote, l’industrie du rap s’est intéressée à lui jusqu’à lui permettre de signer chez Sony l’année dernière.
Dès lors, le rappeur s’est épanché sur son parcours dans le rap et ses péripéties judiciaires dans une série d’interviews fleuve. Après quoi, le 7 février dernier, il a sorti son premier album, Libérez Bakhaw. Et pour fêter cet événement, il a clippé le morceau « Guzman » avec la chaîne YouTube, Playerz TV.
Un premier album qui transpire le vécu
Dans cet album de seize titres, le rappeur revient sur son parcours. Entre trafic de drogue, course-poursuites avec les forces de l’ordre, interpellations musclées et trahison de ses proches, Bakhaw y détaille son mode de vie incertain. Aussi, le MC en profite pour révéler l’homme qui se cache derrière son blaze, Abou et aborde des sujets plus personnels comme sa famille, son enfance, ses amis.
Comme il le dit en ouverture de son album « on dirait que ma vie c’est un film ». Libérez Bakhaw témoigne en effet d’un parcours invraisemblable. De ses voyages aux quatre coins du monde, le rappeur a puisé plusieurs influences que l’on retrouve dans cet album. Avec des prods énervés et d’autres rythmes plus festifs comme « Vraie Colombienne », l’album contient plusieurs ambiances.
Bien entendu, sur son premier opus, le rappeur a convié ses plus proches collaborateurs comme Sofiane sur « On n’était pas fou », Doc Gynéco, mais aussi l’artiste sénégalais, Wally Seck.