Le leader du mythique groupe du 6ème Chaudron souffle aujourd’hui ses 43 bougies !
L’occasion, s’il en fallait une, de revenir sur sa carrière et sa place de tout premier ordre parmi les lyricistes du rap français.
Lino est loin d’être le plus prolifique des rappeurs de l’Hexagone en termes de disques sortis à ce jour, et ce malgré les collaborations régulières au sein du Secteur Ä il y a quelques années. Il n’a sorti que deux albums sous l’étendard d’Ärsenik, et deux autres en solo ( dont le dernier en 2015) mais si quantitativement parlant Lino n’est pas le premier, on évoque régulièrement son nom avant les autres quand on parle de qualité rapistique.
Dans cette optique nous vous partageons avec plaisir une petite vidéo qui lui rendait hommage dans le concept, tout nouveau à l’époque, du “J’ai pas Mal au Rap” orchestré par le youtubeur Jhon Rachid.
BORS
Si Lino est aujourd’hui largement considéré comme l’une des plumes les affutées du milieu, c’est qu’il a su bâtir son style lyrical hors des sentiers battus, de ses freestyles déchainés à ses rimes plus récentes il continue de s’imposer à chaque track avec une griffe inimitable.
De l’eau a coulé sous les ponts depuis “Quelques gouttes suffisent“, et son dernier album Requiem a déjà 3 ans … C’était sans compter sur le retour du Secteur Ä pour la tournée des 20 ans, permettant à l’artiste de projeter dans la foulée un “TBA” à sortir en duo avec Calbo courant 2018.
Si la carrière de Monsieur Bors est parsemée de classiques en tout genre c’est aussi parce qu’il est capable de faire résonner un morceau de manière intemporelle, ainsi certains de ses titres les plus récents comme “Wolfgang” ou “12ème Lettre” trouvent encore un puissant écho 3 ans plus tard, comme s’ils étaient sortis hier, leur laissant présager un bel avenir, parce qu’après tout du Lino ça ne se picole pas, ça se laisse décanter. Totalement dans son univers pour son dernier opus “Requiem” il nous offrait pour notre plus grand bonheur ces deux perles citées plus haut … Pour les oreilles avisées !
Si dans la première c’est flingue sur la tempe qu’il débute son rap, dans la seconde c’est avec un sceptre et un haut de forme qu’il entame sa tuerie mozartienne après tout comme il le dit “j’serais un légende vivante si j’étais mort au 18ème siècle” !
Et bien que dire … un maximum de respect à l’ancien, on attend avec impatience le prochain projet. En attendant nous lui souhaitons un joyeux anniversaire !