Le rappeur originaire Evry-Courcouronnes multiplie les petits pépins judiciaires en ce moment. Zola vient d’être condamné à une amende pour détention de cannabis et d’une balle de calibre 7.65.
On dit souvent que les rappeurs enjolivent leurs textes pour le meilleur et le pire. Et bien cette fois-ci, comme il le rappe dans son tube « 7.65 », ses paroles s’avèrent plus au moins vrais.
« 7.65 toujours sur moi, j’garde
le mental, le méta et deux-trois balles ouais »
Les rappeurs et les faits divers
C’est Le Parisien qui raconte l’histoire. Alors que Zola se trouvait avec un ami, dans son quartier du Parc des Biches, à fumer tranquillement des joints, ils subissent un contrôle inopiné de policiers qui découvrent leur activité. Lorsque ceux-ci procèdent à la fouille, ils découvrent alors, sur le rappeur, « un objet rigide et conique » comme le précise la présidente de la 9e chambre correctionnelle du tribunal d’Évry. Il se trouve que c’est une balle de revolver 7.65, une arme de catégorie B considérée comme « une arme de guerre », aux yeux du procureur. Le rappeur s’explique en disant qu’il a ramassé la douille « par terre devant un magasin Leader Price à Saint-Denis ». Les policiers, inquiet, réalisent une perquisition chez le rappeur, en espérant trouver l’arme.
S’il ne trouve pas l’arme en question, il découvre une petite quantité de résine de cannabis, que le rappeur a expliqué pour sa consommation personnelle. Si le procureur a réclamé une amende de 600 euros à son encontre, Zola s’en tire avec une condamnation de 300 euros d’amende pour transport sans motif légitime de munition et détention non autorisée de stupéfiants.
Après une longue garde à vue aux États-Unis, très commenté, le rappeur Zola a de nouveau affaire à la justice. Mais cette fois-ci, elle se déroule en France. Attention à ne pas multiplier les bévues judiciaires pour sa carrière prometteuse.
